Hugo, Dostoïevski, Stendhal : ce que lisent les politiques

Publié à 10h24, le 26 mars 2012 , Modifié à 11h19, le 26 mars 2012

Hugo, Dostoïevski, Stendhal : ce que lisent les politiques
François Hollande, dans une libraire parisienne, en 2012. (Reuters)

Dans un article publié sur lemonde.fr, dimanche 25 mars, Raphaëlle Bacqué s’interroge sur la nécessité, ou non, d’un président d’être cultivé.

Et livre, au passage, un petit florilège des livres de chevet et de l’appétence des politiques à la littérature française et étrangère.

  1. Mélenchon et Hollande lisent Hugo, Sarkozy Stendhal

    Sur lemonde.fr

    De Stendhal à Hugo, l'article de Raphaëlle Bacqué publié sur lemonde.fr intitulé "Un président doit-il être cultivé" et mis en ligne le 25 mars 2012, dévoile quelques livres de chevet d'hommes politiques d'hier et d'aujourd'hui. 

    • Nicolas Sarkozy 
      Un temps en retrait de la littérrature, le président-candidat dévore depuis trois ans, Dostoïevski - romancier russe - mais aussi Stendhal et La Chartreuse de Parme ou encore Stefan Zweig.
      Au lendemain de sa campagne victorieuse, en 2007, Guaino lui a offert des livres de Jaurès et Camus.
    • François Bayrou
      Le candidat cite dans ses meetings Edmond Rostand, auteur de Cyrano de Bergerac.
      Les Enfants Jéromine, d'Ernst Wiechert - écrivain allemand chrétien de l'entre-deux-guerres - est un de ses livres de chevet
    • Jean-Luc Mélenchon lit Les Misérables, de Victor Hugo.
    • François Hollande, tout comme le candidat du Front de gauche, lit  Les Misérables. 
      Il a cité Albert Camus dans son discours du Bourget.
    • Georges Pompidou appréciait la poésie. Il se réfugia derrière les vers de Paul Eluard en conférence de presse pour esquiver une question d'un journaliste, en 1969.
    • François Mitterand lisait Le pont sur la Drina, de l'écrivain croate Ivo Andric ainsi que Guerre et paix, de Tolstoï
      L'ancien président de la République lisait aussi des livres de Marc Aurèle ou de Tite-Live
    • Quant à Valéry Giscard d’Estaing, il regrettait ne pas écrire comme Guy de Maupassant. 

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