EXEMPTÉS - C’était le grand jeu du vendredi : essayer de voter à de multiples reprises au référendum du PS sur l’unité de la gauche. Beaucoup de journalistes ont joué le jeu pour en faire des articles, comme Metronews ou L'Obs . Mais la petite blagounette a irrigué au-delà de la sphère médiatique. Ce qui a donné droit à des accusations de bourrages d’urnes . Trop, c’est trop, a répliqué le PS qui a décidé de porter plainte contre X.
Invité de RFI ce lundi 19 octobre, Christophe Borgel, expert ès élections rue de Solférino, a prévenu "tous les plaisantins" que le PS porterait plainte pour "usurpation d’identité électronique" car "c’est un délit dans notre pays". En revanche, les journalistes qui s’en sont rendus coupables seront eux exemptés d’une démarche judiciaire du PS. Il dit :
"Et tous les plaisantins, je ne parle pas des journalistes qui ont fait leur travail, c’est normal, tous ceux qui ont usurpé des identités doivent savoir que le Parti socialiste portera plainte pour usurpation d’identité électronique. Ce qui est un délit dans notre pays.
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Député PS de Haute-Garonne, Christophe Borgel affirme que cela reste marginal, que le résultat du référendum ne peut pas être contesté et que "sur le net, il y a une certaine éthique qui fait qu’on ne va pas voter pour n’importe quelle pétition". "On est en train de contrôler l’ensemble des votes qui ont doublonné, qui se sont fait de cette manière et seront décomptés", ajoute le socialiste qui précise que les "personnalités" loufoques ayant soi-disant participé au vote ne l’ont en réalité pas fait :
"Par ailleurs, pour certaines personnalités, dont on a dit qu’elles avaient voté, comme il faut confirmer son vote, en réalité leur vote n’a pas été intégré.
"