Régionales : la métaphore de Benoît Hamon sur Emmanuel Macron, le pyromane du PS

Publié à 09h56, le 11 novembre 2015 , Modifié à 09h56, le 11 novembre 2015

Régionales : la métaphore de Benoît Hamon sur Emmanuel Macron, le pyromane du PS

PYROMANE – Les propos d’Emmanuel Macron sur l’accroissement de la part au mérite dans la rémunération des fonctionnaires , à moins d’un mois du premier tour des élections régionales, ont une nouvelle fois heurté la gauche. Même si, avec des pincettes , Marylise Lebranchu s’est également positionnée favorablement sur ce sujet.

Ce mercredi 11 novembre, c’est une figure de l’aile gauche du PS qui fustige cette nouvelle saillie du ministre de l’Economie. Invité de BFM TV, Benoît Hamon a tout d’abord rappelé qu’il existait déjà une part de rémunération aux mérites pour les travailleurs de la fonction publique. Et de fustiger cette volonté "d’appliquer les méthodes du privé au public", "sauf que la performance d’une infirmière, d’un prof, d’un jardinier qui fait les espaces verts, ça ne se mesure pas pareil".

Le député PS des Yvelines ajoute :

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La question c’est : y a-t-il déjà la prise en compte de l’engagement professionnel, de la participation au travail collectif, du sens de l’initiative, dans les primes des fonctionnaires ? La réponse est oui depuis 2014.

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Fermez le ban. Enfin, pas tout à fait. Relancé pour savoir si les propos de celui que Benoît Hamon qualifie de "nouvelle coqueluche du Tout-Paris" allaient peser sur les scores du PS aux élections régionales, l’ancien ministre de l’Education nationale raille le côté pyromane d’Emmanuel Macron :

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A mon avis, petit, il ne fallait pas laisser une boite d’allumettes à côté de lui quand même, parce qu’il a une capacité à craquer des allumettes (rires). A allumer des foyers. Nous le vérifierons aux élections régionales. On nous parle d’autres choses que des programmes aux régionales. Si on parle d’autre chose, ca veut dire que les Français se positionneront dessus.

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Et de renchérir :

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C’était pas forcément très bon pour le mobilier autour si vous voyez ce que je veux dire.

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En l’occurrence, le "mobilier autour" dont parle Benoît Hamon, c’est la maison socialiste qui risque de brûler lors du scrutin à venir qui s’annonce délicat. Surtout si des sorties médiatiques intempestives viennent troubler la campagne.

Dans les colonnes du Figaro de ce mercredi, le député PS Yann Galut ne dit pas autre chose quand, interrogé sur les conséquences des sorties d’Emmanuel Macron avant les régionales, il déplore un mauvais timing :

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J’ai été vice-président d’un conseil départemental et je ne suis pas opposé à la prise en compte du mérite dans les rémunérations. Mais faut-il parler de ces sujets à un mois des régionales ? La politique, c’est aussi un calendrier. Ces élections vont être difficiles. Ce type de déclaration démobilise notre électorat.

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[BONUS TRACK] Et Hollande, il en dit quoi ?

Remonté contre l’enterrement public du droit de vote des étrangers par Manuel Valls, Benoît Hamon regrette que exécutif n’ait pas soumis ce sujet au vote du Congrès pour que chaque camp se positionne. "Quand on décide unilatéralement que le droit de vote des étrangers c’est fini sans l’avoir soumis au vote du congrès. Ce n’est pas bon", assure Hamon, rappelant qu’en "2014, le président de la République a dit qu’il y était favorable". Et de demander l’arbitrage de François Hollande après les propos de son Premier ministre :

 

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Ce n’est pas une faute. C’est une erreur politique. C’est la parole du Premier ministre, elle n’engage que lui. Clairement. J’attends la position du président de la République.

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Du rab sur le Lab

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