Ségolène Royal dénonce les "pressions" de Valérie Trierweiler sur "l’entourage" de François Hollande

Publié à 15h26, le 25 octobre 2012 , Modifié à 15h28, le 25 octobre 2012

Ségolène Royal dénonce les "pressions" de Valérie Trierweiler sur "l’entourage" de François Hollande
Ségolène Royal à l'ONU, en septembre (capture d'écran, vidéo BFMTV)

TROUPLE– La présidente de la région Poitou-Charentes réclame, dans une interview au Point publié ce jeudi 25 octobre, une place au cœur du  "dispositif" du pouvoir version Hollande, "pourquoi pas" au gouvernement, assurant que le chef de l’Etat y est déterminé : 

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Il faut trouver la bonne solution sans précipitation

Il y a un constat tacite entre François et moi : à un moment, il faudra que je rentre dans le dispositif. 

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L’ancienne candidate à la présidentielle de 2007 insiste : 

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Le fait que, malgré mon poids politique, je ne sois pas dans le dispositif intrigue les gens.

Pour le dispositif global, ce serait bien que j’y sois.

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Ségolène Royal tient également des propos très durs contre Valérie Trierweiler, la nouvelle compagne du chef de l’Etat. 

Elle décrypte notamment cette scène survenue dans les couloirs de l’ONU, à New-York, qui conduisit François Hollande à faire demi-tour plutôt que de prendre le risque de se retrouver, sous l’œil de dizaines de caméras, nez-à-nez avec elle :

Ségolène Royal accuse directement Valérie Trierweiler de la responsabilité de cette séquence :  

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Il a agi sous la pression. 

Ce n’est pas François qui a pris l’initiative de tourner les talons. 

Ce sont ses conseillers qui lui ont dit de faire demi-tour. 

Ils sont à cran. Ils sont sous pression.

Il y a des pressions d’elle sur l’entourage.

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La présidente de région mesure les risques de lassitude de l’opinion sur ce vaudeville présidentiel : 

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A un moment, [les Français] peuvent en avoir marre de nous trois.

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Après une multiplication d’échos de presse montrant sa proximité avec François Hollande, ainsi que la diffusion de quelques conseils dans Le Monde, Ségolène Royal assistera, samedi 27 et 28 octobre au Congrès du Parti socialiste, à Toulouse.

 

Du rab sur le Lab

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