Ségolène Royal explique les 132 millions d'euros d'impayés de la région Poitou-Charentes par un problème informatique

Publié à 16h43, le 08 avril 2016 , Modifié à 16h49, le 08 avril 2016

Ségolène Royal explique les 132 millions d'euros d'impayés de la région Poitou-Charentes par un problème informatique
Ségolène Royal en 2004 © AFP

BONNE EXCUSE – 132 millions d'impayés. C'est ce qu'il ressort de l'audit mené par Ernst & Young concernant l'ex-région Poitou-Charentes , présenté jeudi 7 avril par le nouveau président PS de la Grande Aquitaine, Alain Rousset. De quoi profondément énerver l'ancienne présidente de Poitou, Ségolène Royal. D'autant plus que la ministre de l'Environnement a une bonne excuse pour ces quelques millions d'impayés : tout ça, c'est la faute des ordinateurs.

Interrogée par France 3 Poitou-Charentes ce vendredi, la n°3 du gouvernement explique ainsi que tout est dû à un bête changement de" système informatique". Elle dit :

"

Il a fallu fusionner les systèmes informatiques. La région Aquitaine a imposé son système informatique. Poitou-Charentes avait totalement dématérialisé son système informatique, donc il y a eu quelques semaines de retard qui aujourd'hui sont toutes résorbées.

 

"

À voir ci-dessous en vidéo (à 2'30")



"Quand j'entends dénigrer  toute cette magnifique région et donc toutes les forces vives qui la constituent et qui la portent, quand j'entends des mots qui rabaissent cette région, je ne peux pas me taire", ajoute celle qui fut à la tête de Poitou-Charentes de 2004 à 2014. Elle dénonce des "attaques de nature diffamatoire", visant notamment à Olivier Chartier. "Sans la fusion, nous serions vraisemblablement en train de constater la faillite et la banqueroute de la région Poitou-Charentes", avait déclaré le président de la commission des finances du conseil régional.

Bref, c'est une Ségolène Royal colère qui répond aux attaques. La ministre estime, pour sa part, que si elle est ainsi attaquée, c'est parce que la réussite de ses politiques en Poitou-Charentes "dérange".

Du rab sur le Lab

PlusPlus