Le secrétaire général de l'Élysée Alexis Kohler vient d'annoncer la composition du gouvernement Philippe. Parmi les noms avancés, celui de Nicolas Hulot , nommé ministre d'État à la Transition écologique et solidaire.
De fait, Ségolène Royal ne sera bientôt plus en charge de ce portefeuille. L'ancienne candidate à la présidentielle 2007 ne cache pas son émotion, sur BFMTV, quelques minutes après l'annonce du nouveau gouvernement à qui elle souhaite "un vif succès". Mais la future ex-ministre de l'Écologie explique en même temps avoir tenté de rester ministre. Elle raconte :
"Bien évidemment, je ne vous cacherais pas mon grand regret, ma peine même, de quitter ce ministère. J'ai beaucoup donné pendant trois ans mais en même temps avec le sentiment du devoir accompli. J'aurais bien voulu, bien sûr, continuer cette tâche, ici ou dans un autre ministère. J'ai eu bien évidemment le président de la République au téléphone, Emmanuel Macron, qui m'a appelée et qui m'a expliquée que compte tenu des équilibres politiques, ça n'était pas possible.
"
Ségolène Royal, qui s'était incrustée au grand meeting parisien d'Emmanuel Macron durant l'entre-deux-tours de la présidentielle aurait donc voulu rester ministre, et pas forcément de l'Écologie. Merci mais non merci.
L'ancienne candidate à la présidentielle 2007 doit donc se trouver une autre occupation. Et ce ne sera pas l'ONU. "J'ai toujours plaidé qu'il y avait une réconciliation possible entre les créations d'emploi et la protection de l'environnement. Eh bien maintenant, je vais le prouver en créant des emplois, en créant une entreprise dans le domaine de la croissance verte et de la finance verte", annonce-t-elle.