Ségolène Royal réagit à l'éviction de Delphine Batho : il fallait "jouer collectif"

Publié à 22h47, le 03 juillet 2013 , Modifié à 23h00, le 03 juillet 2013

Ségolène Royal réagit à l'éviction de Delphine Batho : il fallait "jouer collectif"
Delphine Batho et Ségolène Royal (montage Le Lab / photos : Maxppp)

#BATTLE - "L'écologie ne se résume pas à un budget". Voilà la réaction de Ségolène Royal au limogeage de Delphine Batho . Le moins qu'on puisse dire c'est que la présidente de la région Poitou-Charentes ne soutient pas son ancienne lieutenante dans cette épreuve. 

En marge d'un concert à Fontaine-le-Comte, ce mercredi 3 juillet, la vice-présidente de la BPI a fait savoir au sujet de l'éviction de l'ex-ministre de l'Ecologie qu'il fallait "jouer collectif" : 

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Dans la vie politique, il faut regarder en avant, jouer collectif et répondre aux attentes des Français.

Les Français, ils attendent quoi ? Ils attendent que l'on fasse des économies pour diminuer les dépenses publiques donc tous les ministères doivent contribuer, toutes les collectivités. Et puis l'écologie, cela ne se résume pas à un budget. C'est bien d'autres choses, l'écologie

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"Elle a pris ses responsabilités", a-t-elle ajouté.

Quelques heures avant que Delphine Batho soit écartée des responsabiliés, mardi 2 juillet, Ségolène Royal se livrait déjà à son égard en répondant aux questions de l’Association de la presse panafricaine. Et l'ancienne candidate à l'élection présidente n'a pas hésité à la critiquer durement, comme le raconte Jeune Afrique :

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Elle n’est pas très correcte avec moi, mais je n’attends rien d’elle. 

(...) 

Jamais il ne m’est venu à l’idée de taper sur les gens qui m’avait aidé à émerger pour exister. Il y a des gens qui se forgent dans les fidélités et d’autres qui s’émancipent en donnant des coups de pieds. En général, ce sont les gens les plus médiocres qui font cela. Les gens solides, ceux qui ont de l’avenir, n’oublient pas d’où ils viennent.

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Il faut dire que peu de temps avant, sur RTL , Delphine Batho se laissait aller non seulement sur le "mauvais budget" pour 2014, mais tirait aussi quelques flêches en direction de Ségolène Royal. 

Celle qui était encore ministre pour quelques heures a parlé des "nombreux échecs" de Ségolène Royal et lui a conseillé d'en "tirer les leçons". Ironie de l'histoire, Delphine Batho critiquant elle aussi la position parfois individualiste de son ex-mentor : 

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Ségolène Royal souffre, après un certain nombre d’échecs difficiles. Mais la limite de cette souffrance c’est que l’individu ne doit pas l’emporter sur le collectif. La gauche est un combat collectif. Et une des leçons qu’il faut retenir des échecs que je rappelais, c’est qu’on ne réussit pas en tirant contre son camp.

"

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