Selon la sénatrice écolo Esther Benbassa, les "pantalonnades" du "président bigame" font monter le Front national

Publié à 12h36, le 13 janvier 2014 , Modifié à 12h40, le 13 janvier 2014

Selon la sénatrice écolo Esther Benbassa, les "pantalonnades" du "président bigame" font monter le Front national
François Hollande et Valérie Trierweiler, le 7 janvier, à l'Elysée (photo Reuters)

FONTAINE, JE NE BOIRAI PAS DE TON EAU– Promis, juré, la sénatrice EELV Esther Benbassa est convaincue que les journaux consacrent, à tort, de l’espace et du temps d’antenne à "l’affaire" François Hollande-Julie Gayet

Elle le dit, en long, et avec fougue, dans la tribune de compte-rendu de l’activité parlementaire qu’elle livre ce lundi 13 janvier sur Le Huffington Post.

Le vrai problème des Français, jure-t-elle, c’est "le chômage" : 

Nos journaux, quant à eux, ne trouvent rien de mieux que de nous distiller des sondages sur l'intérêt que les Français porteraient ou non à la vie privée de leurs dirigeants...

Ces sondages, on s'en moque. Ce qui compte, c'est les chiffres du chômage, et qu'on ne les manipule pas pour leur faire dire autre chose que ce qu'ils disent. 

Fermez le ban ?

Pas tout à fait. 

Car quelques lignes plus tôt, en ouverture de ce même billet, la sénatrice multiplie précisément les petites formules ciselées sur le sujet : selon elle, voilà en effet le président de la République devenu … "bigame" :

Quelle semaine que la semaine dernière !  

Entre Dieudonné  (…) ;

La non-levée de l'immunité parlementaire de notre collègue le sénateur Serge Dassault , 

Et la révélation des escapades galantes de notre Président, désormais bigame (quoique non marié) ;

Il y a eu de quoi amuser les Français, ou les faire pleurer. 

Esther Benbassa poursuit son raisonnement et évoque un "Etat de vaudeville" :

Franchement, je crois que quelque chose ne va pas bien dans cet exécutif. Nous voilà donc la risée de la presse internationale, avec les virées en scooter de notre Président casqué chez sa Dulcinée.

La première dame de France, elle, éprouvée par les révélations de la revue de très haute tenue Closer, se trouve hospitalisée depuis vendredi, et on la comprend.

Il y aurait sans doute encore beaucoup à dire sur ces dérives piteuses, dignes d'un Etat de vaudeville (…).

Histoire de parler un peu politique, quand même, Esther Benbassa assure que tout cela, in fine, fait bien le jeu du Front national :

On peut décidément se féliciter de servir tant de pain béni aux frontistes et à leurs associés.

Ilsdoivent se lécher les babines ; ce tohu-bohu, cette pantalonnade doit assurément les réjouir.

Après tout cela, on demandera au peuple de respecter ses élus et son gouvernement. C'est le peuple qui a raison de ne pas nous aimer. 

 
Mais, promis, Esther Benbassa veut travailler sur les vrais problèmes des Français.

Du rab sur le Lab

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