#FOOTPOLITIQUE – Beaucoup lui sont tombés dessus lorsque, quelques minutes seulement après l'effondrement d'une barrière au stade de La Licorne d'Amiens samedi 30 septembre, Raquel Garrido s'est fendue d'un tweet dans lequel elle comparait la situation financière du club amiénois et celle du PSG made in Qatar.
Au-delà de cette polémique qui a agité les internets durant le week-end, l'ancienne porte-parole de Jean-Luc Mélenchon porte un véritable intérêt à l'univers footballistique – elle revenait du Parc des princes lorsqu'elle a tweeté sur le drame du stade d'Amiens. Et l'insoumise a des idées pour améliorer ce sport qu'elle semble tant aimer. Interrogée par So Foot dimanche 1er octobre, Raquel Garrido a ainsi expliqué que, elle maire ou ministre des Sports, elle exigerait "en contrepartie de l’utilisation des infrastructures publiques, que 30% des abonnements à l’année coûtent au maximum deux jours de SMIC".
Elle formule une autre proposition, encore plus révolutionnaire pour le quotidien des amateurs de football :
"Je 'nationaliserais', comme l’a fait Christina Kirchner en Argentine, les droits de retransmission télé afin que les matchs de Ligue 1 soient diffusés sur des chaînes gratuites.
"
Une révolution. Aujourd'hui, les droits de retransmission TV pour la Ligue 1 sont répartis entre Canal+ et beIN Sports, deux chaines de télévision payantes. Les transposer sur des chaines gratuites serait un vrai manque à gagner pour Canal+ et beIN mais aussi pour les clubs, qui perçoivent des millions d'euros de la part des chaines propriétaires des droits TV. Ainsi, ces droits pour la diffusion de la Ligue 1 et la Ligue 2 par Canal+ et beIN Sports s'élèvent à 748,5 M€ par saison . Le contrat court jusqu'à la fin de la saison 2019-2020. Cette mesure serait en revanche un vrai gain financier pour les téléspectateurs – et aussi, évidemment, les chaines gratuites concernées.
À noter que, dans son interview à So Foot, Raquel Garrido formule une autre proposition contre le foot business : empêcher "les clubs de ratiboiser le peuple avec des maillots vendus 80 euros alors qu’ils ne les valent pas, loin de là."