Texte anti-Merkel du PS : "un brouillon" pour Jean-Christophe Cambadélis qui demande la suspension du PS du responsable de la fuite

Publié à 08h26, le 29 avril 2013 , Modifié à 08h46, le 29 avril 2013

Texte anti-Merkel du PS : "un brouillon" pour Jean-Christophe Cambadélis qui demande la suspension du PS du responsable de la fuite
Jean-Christophe Cambadélis, sur LCI. (Capture d'écran)

CHASSE AUX SORCIERES – Dans un projet de résolution, que s’est procuré le Monde, le Parti socialiste parle "d’intransigeance égoïste"à propos d'Angela Merkel. Et à ceux qui demandent une confrontation avec l’Allemagne, comme Claude Bartolone, Jean-Marc Ayrault a répondu sur Twitter que "l'amitié franco-allemande est indispensable".

Secrétaire national du PS à l’international, Jean-Christophe Cambadélis est revenu, ce lundi 29 avril sur LCI, sur ce texte polémique qui a mis le feu aux poudres. Pour le député socialiste de Paris, qui se dédouane, ce texte n’est qu’une "brouillon" :

Je ne l’ai pas écrit. C’est un brouillon qui a été écrit à plusieurs mains pour préparer la commission des résolutions.

Le problème c’est que ce brouillon est arrivé dans une rédaction qui l’a publié.

Pas de problème donc d’avoir parlé de "l’intransigeance égoïste" de la chancelière allemande. Pour celui qui a été battu par Harlem Désir pour prendre la direction du PS, le souci se situe dans la fuite du texte dans les médias.

Les rédacteurs avaient repris une série de formules qui avaient été énoncées dans le Parti socialiste depuis plusieurs semaines. Mais il ne devait pas se retrouver dans la presse.

Et Jean-Christophe Cambadélis de demander une sorte de chasse aux sorcières pour retrouver la taupe qui a procuré le texte en question au Monde. Le député socialiste va jusqu’à demander la suspension du PS du fautif :

Si nous retrouvons celui qui a fourni ce texte à la presse, je demanderai qu’il soit suspendu du Parti socialiste.

Du côté de l’Elyséen en revanche, on préférait minimiser la portée de ce texte anti-Merkel, estimant que c’était une maladresse sans conséquence.

Ainsi un conseiller élyséen, cité par le Figaro de ce 29 avril, assure-t-il que les Français n’en ont cure de cette polémique :

Je ne crois pas que ces questions entrent dans le radar des Français. Je ne pense pas que cela ait passé la barrière neuronale du Français.

 

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