Rassurez-vous, il ne s'agit ni de François Fillon, ni de Jean-François Copé. Mais de Julien Amador, quasi-anonyme, qui avait fait parler de lui lorsqu'il s'était porté candidat à la présidence de l'UMP en 2012.
Le jeune homme a été condamné, comme le révèle Le Progrès , à 24 mois de prison dont 10 avec sursis pour escroquerie. 32 personnes ont porté plainte contre lui, qui leur aurait vendu, à plusieurs reprises, des téléphones fictifs et de fausses locations d'appartement.
En tapant son nom dans Google, l'un des premiers résultats est effectivement celui d'un forum consacré aux arnaques que subissent les internautes. Julien Amador y est décrit (avec force censure) comme un "arnaqueur", et par plusieurs personnes, comptant se rendre dans sa ville de Meximieux (Ain) pour lui "faire regretter ses arnaques".
En août 2012 , Le Lab s'était intéressé à la candidature à la présidence de l'UMP de ce jeune de moins de 30 ans, salarié de la fonction publique. Il déclarait à l'époque vouloir s'inspirer du programme de Nicolas Sarkozy pour l'élection présidentielle de 2012 afin de se faire élire chef de parti. Des propos purement politiques, auxquel il se limite également sur son compte Twitter .