Un mois plus tard, Guillaume Larrivé jure qu'il n'a pas applaudi François Hollande devant le Congrès

Publié à 09h16, le 30 décembre 2015 , Modifié à 10h29, le 30 décembre 2015

Un mois plus tard, Guillaume Larrivé jure qu'il n'a pas applaudi François Hollande devant le Congrès
Guillaume Larrivé © Europe 1

Sur le moment, cela nous avait échappé, captivés que nous étions par les images des parlementaires français applaudissant François Hollande à Versailles . Guillaume Larrivé, député Les Républicains de l'Yonne, n'a pas salué le discours du chef de l'État devant le Congrès, le 16 novembre dernier. Pas du tout.

Comme David Douillet (ou Gilbert Collard), Guillaume Larrivé n'a pas applaudi François Hollande. Il le dit ce mercredi 30 décembre sur Europe 1, après avoir annoncé qu'il ne votera pas pour la réforme de la Constitution . Il dit :

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Je n'ai pas applaudi debout le président de la République parce que je ne suis pas un supporter. On ne doit pas modifier la Constitution pour faire joli ou pour faire plaisir au président de la République mais seulement si c'est absolument indispensable pour la sécurité nationale.

 

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Et pourtant, Guillaume Larrivé était bien debout après le discours de François Hollande.



Mais il semble bien ne pas applaudir :



Sur le moment, l'absence d'applaudissement venant de Guillaume Larrivé n'a pas frappé les esprits. Le Congrès dans son ensemble, entonnant la Marseillaise dans le château de Versailles, voulait montrer une image d'unité.

Il n'a peut-être pas applaudi. Mais, à l'époque, Guillaume Larrivé avait néanmoins souligné certains bons aspects du discours présidentiel. Interrogé par La République de l'Yonne le 17 novembre, il avait salué "certaines 'propositions de l’opposition formulées depuis des mois', comme la fermeture de mosquées salafistes, ou la déchéance de nationalité", écrivait à l'époque le quotidien régional.

"L’annonce d’une modification de la Constitution est très floue. Il me semble plus efficace de modifier immédiatement, dès cette semaine, la loi sur l’état d’urgence", tempérait le député LR.

Aujourd'hui, le débat politique a repris. Et, avec lui, les justifications a posteriori. Et expliquer que l'on n'a pas applaudi le chef de l'État permet à Guillaume Larrivé de justifier pourquoi il ne votera pas la réforme de la Constitution. 

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