Les relations entre journalistes et élus du Front national sont *un peu* tendues. Et cela ne s'arrange pas avec la mise en examen de Louis Aliot , vendredi 22 décembre, dans l’affaire des assistants d’eurodéputés FN. Sur Twitter, le député des Pyrénées-Orientales a vivement réagi :
"Le [sic] justice politique de mon pays vient de déposer au pied du sapin un petit cadeau de Noël. Malgré cette attention et la violation du secret de l’instruction, je continuerai à défendre ma Liberté et l’indépendance des députés conformément à la séparation des pouvoirs.
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Le justice politique de mon pays vient de déposer au pied du sapin un petit cadeau de Noël. Malgré cette attention et la violation du secret de l’instruction, je continuerai à défendre ma Liberté et l’indépendance des députés conformément à la séparation des pouvoirs.
— Louis Aliot (@louis_aliot) December 22, 2017
Et l'élu frontiste d'accuser le journaliste de l'AFP de ne pas "respecter les procédures" judiciaires :
Je suis sortie du bureau des magistrats à 16h15. À 17h, l’AFP téléphonait à mon avocat pour avoir des infos. Voilà le niveau du respect des procédures en France aujourd’hui !
— Louis Aliot (@louis_aliot) December 22, 2017
Un *problème* auquel Yasmine Benzelmat, conseillère régionale d’Île-de-France qui a tout juste quitté le groupe FN jugé "trop à gauche" , a une solution toute trouvée : mettre les journalistes sur écoute :
"Il suffirait de mettre sous écoute [sic] les journalistes de l'AFP pour se rendre compte d’où viennent les fuites ! Mais cela n’a pas l’air d’intéresser l’exécutif parce qu’il y trouve un intérêt particulier pour démolir ses opposants !
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Il suffirait de mettre sous écoute les journalistes de l AFP pour se rendre compte d’où viennent les fuites !
— Yasmine Benzelmat (@YasmineBenzelma) December 22, 2017
Mais cela n’a pas l’air d’intéresser l’exécutif parce qu’il y trouve un intérêt particulier pour démolir ses opposants !
[EDIT 13h36] Modification du titre. Contrairement à ce que nous avions indiqué, Yasmine Benzelmat ne fait plus partie du groupe FN à la région Île-de-France.
Pas sûr cependant que cette méthode respecte les "procédures" auxquelles Louis Aliot semble si attaché.
Après Marine Le Pen, Louis Aliot, vice-président du Front national (FN) et compagnon de la cheffe frontiste, a été mis en examen pour "abus de confiance" dans l'enquête sur les assistants d'eurodéputés frontistes. La justice soupçonne le parti d'extrême droite d'avoir fait rémunérer par le Parlement européen des assistants dont les missions touchaient essentiellement au fonctionnement interne du parti. Le FN a déjà fait l'objet d'une mise en examen, tout comme ses figures tutélaires.