Une élue FN poursuivie en justice pour diffusion de fausses informations

Publié à 18h08, le 15 mai 2017 , Modifié à 18h08, le 15 mai 2017

Une élue FN poursuivie en justice pour diffusion de fausses informations
Françoise Grolet et Marine Le Pen © JEAN-CHRISTOPHE VERHAEGEN / AFP

La campagne du second tour de la présidentielle et la diffusion de fausses informations par plusieurs cadors du FN - dont le n°2 du parti Florian Philippot – ont illustré le   lien entre le parti d'extrême droite et les intox. Même Marine Le Pen s'y était mise, évoquant en plein débat du deuxième tour un supposé compte bancaire d'Emmanuel Macron au Bahamas ...

Mais la diffusion de fake news a un prix. Politiquement déjà, on peut s'interroger sur le sérieux des hommes et des femmes politiques qui relayent sciemment de fausse nouvelles. Judiciairement aussi, cette pratique à un coût. Françoise Grolet, conseillère municipale FN à Metz et conseillère régionale Grand Est, est renvoyée mercredi 17 mai devant le tribunal correctionnel de Metz pour "diffusion de fausse nouvelle susceptible de troubler la sécurité publique", annonce ce lundi France Bleu Lorrain Nord .

En janvier dernier, Françoise Grolet avait, sur sa page Facebook, avait indiqué qu'un bus de l'agglomération messine avait été la cible de tirs à balles réelles.

Sauf que non.  

Le réseau de bus de l'agglomération de Metz avait démenti : aucun tir ni caillassage ni agression de chauffeur n'avait été relevé cette nuit-là à Metz.

Le message de François Grolet avait donc fort logiquement énervé le maire PS, Dominique Gros, qui avait décidé de porter plainte. "Les fake news, ces fausses nouvelles, ces fausses informations sont à l'heure actuelle trop souvent utilisées, particulièrement par l'extrême-droite. On crée de la peur pour pouvoir vendre le programme sécuritaire qui est le leur", a tancé l'avocat de la ville de Metz.

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