Valérie Pécresse n’exclut pas d’être candidate à l'élection présidentielle de 2022

Publié à 18h46, le 03 septembre 2015 , Modifié à 18h52, le 03 septembre 2015

Valérie Pécresse n’exclut pas d’être candidate à l'élection présidentielle de 2022
Valérie Pécresse. © STEPHANE DE SAKUTIN / AFP

DEMAIN C’EST LOIN - Valérie Pécresse a de la suite dans les idées. Et vise le long, voire le très long terme. Si pour le moment elle assure se consacrer exclusivement aux régionales de décembre, lors desquelles elle brigue la présidence de la région Ile-de-France , l’ancienne ministre de Nicolas Sarkozy n’écarte pas l’idée de se présenter un jour à l’élection suprême, l’élection présidentielle. Ambitieuse.

Dans une interview accordée à Closer, en kiosques vendredi 4 septembre, la candidate de Les Républicains en Ile-de-France exclut de se présenter à la primaire de son parti en 2016, réitérant sa volonté, en cas de victoire aux régionales, d’abandonner son mandat parlementaire et de ne pas briguer de ministère si la droite gagne en 2017.

En revanche, comme Manuel Valls à gauche , elle ne ferme pas la porte à une candidature présidentielle en… 2022. Une telle hypothèse serait pourtant conditionnée à une victoire de la droite à la prochaine présidentielle puisqu’elle a annoncé qu’elle arrêterait la politique si tel n’était pas le cas . Au magazine people, elle explique ainsi :

"

J'ai 48 ans, à la fin de mon mandat (fin 2021, ndlr), j'en aurais 54 et je ne compte pas prendre ma retraite à cet âge.

"

La députée des Yvelines envisage donc d’ores et déjà les suites de sa victoire régionale, "une petite présidentielle", dit-elle. Et de prendre Alain Juppé, maire de Bordeaux et candidat à la primaire de la droite et du centre, comme exemple. Elle dit :

"

Mon bilan à la tête de la région sera la vitrine de ce que je sais faire (...) un peu comme Alain Juppé à Bordeaux.

"

Elle n’y est pas encore. Il faudra d’abord remporter la région capitale, notamment face au président PS de l’Assemblée nationale, Claude Bartolone. "Je ne veux pas courir plusieurs lièvres à la fois", assène-t-elle encore à Closer.

Mais visiblement, l’Elysée, elle y pense. Elle est loin d’être la seule sur ce créneau. Mais demain, c'est loin. Et 2022 encore plus.

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