BREF - Vous le savez peut-être (mais l'inverse serait compréhensible) : Bruno Retailleau est un grand admirateur de Georges Clemenceau. Un portrait du "Tigre" trône ainsi en bonne place dans le bureau du patron des sénateurs LR, au palais du Luxembourg. Celui qui vient de prendre la succession de François Fillon à la tête de son micro-parti Force Républicaine revendique notamment une filiation vendéenne avec l'ancien président du Conseil.
C'est donc sur leurs terres communes que Bruno Retailleau souhaitait saluer la mémoire de Georges Clemenceau, courant novembre. Il en avait fait la proposition solennelle à Emmanuel Macron, dans une longue lettre envoyée fin octobre. Mais selon un indiscret du Point jeudi 23 novembre, le chef de file de la droite sénatoriale n'a reçu la réponse de l'Élysée que le 10 novembre : la présidence l'invitait alors à participer le lendemain à l'hommage au "Père la victoire" rendu par Emmanuel Macron au musée Clemenceau, à l'occasion des commémorations du 11-novembre.
Trop tard pour Retailleau qui a donc refusé de s'y rendre et s'indigne aujourd'hui de ces mauvaises manières, auprès du Point :
"J'ai reçu un coup de fil de l'Élysée à 21 heures pour me convier au discours hommage du lendemain. Il ne faut pas se foutre de la gueule du monde !
"
Et surtout pas de celle de Bruno Retailleau.
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