VIDEO - En plein direct, Nadine Morano rappelle les condamnations judiciaires de Jean-Christophe Cambadélis

Publié à 20h46, le 30 août 2015 , Modifié à 08h20, le 31 août 2015

VIDEO - En plein direct, Nadine Morano rappelle les condamnations judiciaires de Jean-Christophe Cambadélis
© BFM TV

ROCK AND ROLL GATE - Jean-Christophe Cambadélis face à Nadine Morano. Le débat de ce 30 août dans le cadre de l'émission BFM Politique, sur BFM TV, a été un peu particulier. D'abord parce que les deux participants ont eu du mal à s'exprimer sans se couper. Ensuite, parce que les attaques politiques ne concernaient pas le chômage ou la situation économique mais s'apparentaient davantage à des attaques personnelles. Notamment sur le passé judiciaire du patron du PS.

Tout débute par une pique de la part de l'eurodéputée LR qui juge l'attitude du Premier secrétaire du PS "indécente" dans cette forte période de chômage. Ce à quoi le patron du PS rétorque que celle-ci dansait également l'année dernière lorsqu'il y avait des chômeurs. 

Alors que les débats (toujours aussi perturbés) reprennent, l'ancienne ministre de Nicolas Sarkozy évoque l'économie française. Coupée par Jean-Christophe Cambadélis, l'eurodéputée rétorque aussi tôt :

 

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Vous m'avez reproché de danser, ce qui ne coûte pas un euro. Moi, je n'ai pas été condamné par la justice ce qui est quand même beaucoup plus grave.

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Ce à quoi le patron du PS répond un "Ah oui" dubitatif.

Et l'eurodéputée de continuer :

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Parce que vous, c'est ce que vous incarnez quand même en étant Premier secrétaire du Parti socialiste, c'est-à-dire les mensonges de François Hollande qui avait dit qu'il ne s'entourerait pas de gens condamnés.



 Et c'étaient pas de petites condamnations... Vaut mieux peut-être danser le rock et ne pas avoir été mis en cause par la justice qu'autre chose.

"

Pour rappel, Jean-Christophe Cambadélis a été condamné en 2006 à six mois de prison avec sursis et 20 000 euros d'amende dans l'affaire des emplois fictifs de la Mutuelle nationale des étudiants de France (MNEF). Avant cela, en 2000, le boss de la rue de Solférino avait été condamné à cinq mois de prison avec sursis et 100 000 francs d'amende pour un emploi de complaisance de 1993 à 1995 dans une société gestionnaire de foyers de travailleurs immigrés. Le tout dirigé par un ancien cadre du Front national (pour tout comprendre, c'est ici).

Un débat mouvementé isolé par Le Lab :



En réponse à un tweet du Lab, Nadine Morano a réutilisé la même attaque à l'encontre de Jean-Christophe Cambadélis.

Bon, dans l'histoire, on a eu un peu de mal à comprendre les propositions des deux en matière économique.

Du rab sur le Lab

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