ANATOMIE - Entre Jean-Paul Huchon et Marie-Pierre de La Gontrie pour mener la liste PS lors des prochaines élections régionales en Île-de-France, Anne Hidalgo a choisi : elle vote pour la conseillère de Paris.
Du coup, quand il s'agit de renvoyer l'ascenseur, Marie-Pierre de La Gontrie fait preuve d'un certain zèle. En marge d'un portrait consacré à la maire de Paris et diffusé dimanche 5 avril dans Le Supplément de Canal+, l'actuelle vice-présidente du conseil régional d'Île-de-France évoque le parcours d'Anne Hidalgo, devenue adjointe de Bertrand Delanoë en 2001 avant de prendre sa place 13 ans plus tard.
Et, admirative, Marie-Pierre de La Gontrie utilise un langage assez imagé pour parler d'Anne Hidalgo. Elle dit :
Elle a tracé sa route, effectivement, sans que tous n'y prennent gare. Et puis elle est arrivée. C'est qu'en fait elle a des couilles.
Un instant isolé par le Lab à voir ci-dessous en vidéo :
Un détail anatomique qui marque une vraie différence avec son ancienne adversaire des municipales, Nathalie Kosciusko-Morizet. Quoique… L'ancienne candidate UMP pour Paris pense elle-aussi avoir "des couilles". Citée par Le Point le 19 mars, NKM s'était énervée contre ceux qui, dans son camp, "n'ont pas beaucoup de couilles et se sont planqués derrière celle qui, par nature, n'en a pas".
Quoi qu'il en soit, Anne Hidalgo accepte le "compliment" formulé par Marie-Pierre de La Gontrie. Sur le plateau du Supplément, elle dit la même chose, mais en des termes plus policés :
Oui, je suis quelqu'un avec des convictions fortes et puis, en même temps, je suis quelqu'un de pragmatique. Et puis j'aime construire. […] J'ai de l'autorité, je ne suis pas autoritaire.
Ce qui est quand même moins fort que la formule de Marie-Pierre de La Gontrie.