VIDÉO - L'envolée lyrique de Macron contre Le Pen : "Pas ça ! Pas ça ! Pas ça !"

Publié à 21h51, le 26 avril 2017 , Modifié à 22h03, le 26 avril 2017

VIDÉO - L'envolée lyrique de Macron contre Le Pen : "Pas ça ! Pas ça ! Pas ça !"
Emmanuel Macron en meeting à Arras, mercredi 26 avril 2017 © Gif Le Lab via BFMTV

NO PASARAN - Ça y est, Emmanuel Macron est enfin entré en campagne. Après un gros moment de flottement d'environ 48 heures après l'annonce des résultats du premier tour, le candidat d'En Marche ! s'est réveillé et est allé sur le terrain, mercredi 26 avril. Plus précisément au contact des ouvriers de l'usine Whrilpool d'Amiens, site menacé de fermeture et où lui et Marine Le Pen se sont livré un âpre combat, de com' mais pas que, toute la journée durant. Et le soir-même en meeting à Arras (Pas-de-Calais), l'ancien ministre de l'Économie s'en est longuement pris à son adversaire du second tour, alors que certains l'accusent d'avoir pris par-dessus la jambe l'accession de cette dernière à ce stade de la compétition.

Après l'avoir qualifiée "d'héritière du système, née dans un château de parti", après avoir fustigé la "démagogie" dont elle aurait fait preuve auprès des salariés de Whirlpool, après avoir pointé le fait qu'"elle refuse de se soumettre aux juges de la République", après avoir expliqué qu'elle n'était "pas la réponse" aux problèmes du pays et exhorté les Français à la "dénoncer", c'est sur l'air du "no pasaran" qu'Emmanuel Macron s'est fendu d'une envolée lyrique comme on n'en avait peut-être plus vu depuis son cultissime "paAArce que C'EST notre PROJEEEEEEEEET" du mois de décembre :

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Ici, à quelques kilomètres d'ici, ma famille pour moitié est enterrée, dans une vallée triste que je n'ai visitée que pour les enterrements et où mon arrière-grand père était maire. Ce pays où nous sommes, il a connu toutes les guerres de l'Europe. Les guerres de Flandres, les guerres qui ont décimé le Moyen-Âge, les deux grandes guerres qui ont fait notre siècle ou qui ont failli le défaire. Nous avons été au cœur à chaque fois. [..]  Mais au nom de quoi toutes ces femmes et ces hommes sont tombés ? Des discours de haine, de la bêtise humaine, d'un choix fait à un moment par des dirigeants de manière folle, de dire 'nous valons mieux que le voisin, alors allons le détruire. Mais allons le détruire avec al chair des autres'.



Madame Le Pen et ses amis, ils seront réfugiés au Château de Montretout, mais ce sont vous et vos enfants qui iront la faire, la même guerre, qui en a fait tomber tant et tant. Alors ne cédons pas à cela, alors ils ne passeront pas ! Alors moi je n'en veux pas ! Alors que toutes celles et ceux qui aujourd'hui ont décidé d'être les somnambules du 21e siècle, honte à eux ! Nous, nous sommes debout ! Nous, nous sommes en marche, et nous irons au bout avec responsabilité, mais je veux autre chose, avec vous, pour mon pays. Mais pas ça ! Pas ça ! Pas ça !

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Une séquence à revoir en vidéo :



Alors cela nous fait évidemment penser à ceci :

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Et c'est tout ce que nous avons à dire à ce sujet. En vous remerciant. 

Du rab sur le Lab

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