FREUD, AU SECOURS - A Calais, ce mardi 16 janvier, Emmanuel Macron a prononcé un discours pour donner sa vision de l’immigration avant le futur projet de loi de son gouvernement. L’occasion pour le chef de l’Etat de se montrer ferme, de refuser toute reconstitution d’une "jungle" à Calais et de tenter de conjuguer, selon ses mots, "devoir d’humanité" et respect de "l’ordre républicain".
"C’est un effort historique qui est accompli par l’Etat", a assuré Emmanuel Macron. "L’objectif est d’accueillir tout le monde de manière inconditionnelle, de vérifier tout de suite, de pouvoir instruire rapidement" a-t-il poursuivi avant de se fendre d’un *fâcheux* lapsus très freudien :
"Quand nos délais de rétention… nos délais d’instruction sont totalement décorrelés les uns des autres.
"
Un lapsus à voir en vidéo ci-dessous :
Ce lapsus fait écho aux propos d’une députée LREM lors d’une séance de questions au gouvernement le 19 décembre. "Les centres de rétention deviennent des centres de détention !" avait pesté Sonia Krimi pour interpeller le gouvernement sur la question migratoire. En réponse, Gérard Collomb, le ministre de l’Intérieur, avait estimé que l’asile et l’immigration préoccupaient plus les Français que le chômage.