Abandon de l’écotaxe : pour l’ancien ministre des Transports Frédéric Cuvillier, "c’est du bricolage"

Publié à 11h01, le 11 octobre 2014 , Modifié à 11h01, le 11 octobre 2014

Abandon de l’écotaxe : pour l’ancien ministre des Transports Frédéric Cuvillier, "c’est du bricolage"
Frédéric Cuvillier, le 2 mai 2014. © Maxppp

Dans un communiqué, le PS a sobrement "pris acte" du report "sine die" de l’écotaxe, annoncé par Ségolène Royal. On a connu soutient plus ferme au gouvernement. Même colère du côté des Verts qui se sont élevés contre ce report quasi-définitif.

Pour compenser le manque à gagner de l’écotaxe, Ségolène Royal, la ministre de l’Ecologie, a envisagé de faire payer plus les sociétés d’autoroutes, fortement excédentaires. Ce que n’a pas forcément apprécié le ministre des Finances, Michel Sapin.

"Bercy a été totalement squeezé dans cette affaire", déplore, au Parisien de ce samedi 11 octobre, Frédéric Cuvillier, ancien ministre des Transports, qui plaidait pour une mise en place de l’écotaxe avant la fin 2014 et s’est opposé, avant son départ du gouvernement, à sa ministre de tutelle Ségolène Royal sur divers dossiers .

Et ce proche de François Hollande de renchérir :

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Vous croyez que M. Vinci ou M. Eiffage vont se laisser faire ? Tout cela, c’est du bricolage.

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Un bricolage qui pourrait affaiblir le Premier ministre Manuel Valls ? En off, toujours au Parisien, un député socialiste le croit :

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C’est un signe de faiblesse adressé au pays alors que Valls devait faire preuve d’autorité.

"

Du rab sur le Lab

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