L'ex-ministre Frédéric Cuvillier critique la position de Ségolène Royal, nouvelle ministre, sur l'écotaxe

Publié à 07h55, le 04 avril 2014 , Modifié à 08h30, le 04 avril 2014

L'ex-ministre Frédéric Cuvillier critique la position de Ségolène Royal, nouvelle ministre, sur l'écotaxe
Ségolène Royal et Frédéric Cuvillier. © Montage Maxppp

ÇA COINCE - Frédéric Cuvillier, ex-ministre délégué aux Transports auprès du ministre de l’Écologie dans le gouvernement Ayrault, s'est agacé le 3 avril des déclarations relatives à l'écotaxe de ... Ségolène Royal, toute nouvelle ministre de l’Écologie. Et ce alors que les secrétariats d’État, comme celui au Transport, n'ont pas encore été annoncés . Autant dire que ses chances de se voir reconduire dans sa fonction ne sont pas grandes.

A peine installée dans ses nouvelles fonctions, Ségolène Royal s'est en effet prononcée jeudi en faveur d'une "remise à plat" de l'écotaxe et de la recherche d'alternatives pour financer les infrastructures de transport :

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Je ne suis pas seule à décider, mais je vais remettre à plat les choses pour voir quelles sont les autres possibilités que nous avons pour dégager des financements pour, en effet, faire les travaux ferroviaires et routiers.

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Une déclaration qui n'est pas surprenante puisque Ségolène Royal, simple présidente de région, s'était déjà inquiétée contre le risque "d'écologie punitive " et avait conseillé au gouvernement de "reporter l'application de l'écotaxe". Cette prise de position avait déjà fait bondir Frédéric Cuvillier à l'époque.

Rebelote ce 3 avrilavec des rôles inversés. Le désormais ex-ministre a exprimé son désaccord sur Twitter, demandant à Ségolène Royal ses préconisations pour obtenir de nouvelles recettes, à la place de celles prévues par l'écotaxe :

 

Frédéric Cuvillier également agacé par cette proposition de remise à plat alors qu'un rapport parlementaire doit justement être remis dans les semaines à venir sur le sujet, rapport qui devait ... tout remettre à plat :

 

L'ex-ministre délégué a toujours été un partisan d'une mise en place "rapide" de l'écotaxe au moment où son gouvernement freinait sur le sujet, sous la pression des Bonnets rouges bretons.

Cette taxe qui vise les poids lourds de plus de 3.5 tonnes doit financer les infrastructures de transport, a été votée par le gouvernement précédent de Nicolas Sarkozy et devait s'appliquer à l'origine le 1er janvier 2014. Elle a été suspendue sine die par le gouvernement fin octobre 2013.

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