Accusé par Jean-Marie Bigard, Michel Charasse "tombe de l’armoire" et dément des arrangements fiscaux avec des artistes

Publié à 13h44, le 01 mai 2014 , Modifié à 06h38, le 02 mai 2014

Accusé par Jean-Marie Bigard, Michel Charasse "tombe de l’armoire" et dément des arrangements fiscaux avec des artistes
Michel Charasse. © Maxppp.

"C’est totalement faux. Ce type de pratiques n’a jamais existé."Accusé par Jean-Marie Bigard d’avoir été arrangeant, voire conciliant avec des artistes en échange de leur participation à des meetings du PS lorsqu’il était ministre du Budget de François Mitterrand, Michel Charasse dément formellement ces pratiques.

Joint par France Info, le membre du Conseil constitutionnel, soumis à un devoir de réserve comme Sage, assure "tomber de l’armoire", "tout en reconnaissant un traitement de faveur pour les personnalités, artistes mais aussi sportifs ou syndicalistes, souvent négligentes avec leurs déclarations de revenus", précise la radio.

Et l’ancien ministre socialiste de développer, selon des propos rapportés par France Info :

J’avais donc demandé à mes services de ne rien faire sans m’en parler. Je convoquais alors directement l’intéressé pour trouver un arrangement, un délai de paiement supplémentaire, une remise de pénalité. Je n’ai jamais reçu d’instructions de François Mitterrand ou de Jack Lang. C’est moi qui ai mis en place ce système. Je ne voulais surtout pas de scandale public.

Sur France Info, ce 1er mai, l’humoriste Jean-Marie Bigard avait assuré que Michel Charasse "prenait la feuille et la déchirait" lorsqu’un artiste, rattrapé par le Fisc, acceptait de participer "au truc des socialistes".

[Edit 2 mai] Les excuses de Bigard

"Je regrette d'avoir dit que Michel Charasse déchirait les feuilles d'impôt. Je n'aurais pas dû colporter cette rumeur qui se racontait à l'époque", a déclaré Jean-Marie Bigard plus tard dans la journée du 1er mai. Et l'humoriste, après kes regrets, de s'excuser :

Je présente vraiment mes excuses sur ce point à Michel Charasse. Il a bien raison de dire que c'est faux et con.

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