Fin décembre 2013, en pleine Affaire Dieudonné et autour du geste de la quenelle, le footballeur Nicolas Anelka s’était signalé en célébrant un but avec ce geste polémique. La ministre des Sports d’alors, Valérie Fourneyron, s’était alors dite "choquée", tandis que Manuel Valls, alors ministre de l’Intérieur, voyait un mois plus tard dans la suspension de l’ancien attaquant de l’équipe de France "un signe important".
Ce vendredi 4 avril, le footballeur réplique. Dans une interview à Metronews, Nicolas Anelka dit ne rien regretté de son geste, réitère son soutien à Dieudonné et… s’en prend à Anne Gravoin, la femme de Manuel Valls, tout nouveau Premier ministre de François Hollande.
"Il n’est pas très méchant", moque Nicolas Anelka, interrogé sur le "combat" mené par Manuel Valls face à Dieudonné.
Et d’ajouter :
Je pense plutôt qu’il a été sous l’influence de sa femme (Anne Gravoin, Ndlr) sur cette affaire de quenelle.
Ironique et moqueur, l’ancien joueur du PSG et du Real Madrid poursuit, sur le terrain politique :
J’espère qu’il mettra autant d’énergie à redresser le pays qu’il en a mis à combattre Dieudonné même si je ne crois pas dans les politiciens !