Anne Hidalgo assure qu'il sera "possible" de se baigner et d'organiser des épreuves de triathlon dans la Seine

Publié à 16h52, le 03 mars 2014 , Modifié à 17h25, le 03 mars 2014

Anne Hidalgo assure qu'il sera "possible" de se baigner et d'organiser des épreuves de triathlon dans la Seine
Le 1er mars (Maxppp).

JOUE-LA COMME CHICHI - Elle a déjà dévoilé son plan "Nager à Paris" mais celui-ci ne concerne que le bassin de la Villette (19e), le lac Daumesnil (12e), et quelques piscines au milieu de la Seine. Anne Hidalgo va aujourd'hui plus loin dans ses ambitions : elle assure qu'il est possible de rêver de se baigner, à terme, dans la Seine.

Invitée de France Bleu le 2 mars, la candidate socialiste à la mairie de Paris estime que c'est la meilleure qualité de l'eau de Seine qui permettra, un jour, de nager dans le fleuve.

Voir la vidéo, à 18'30 :

 

Anne Hidalgo souhaite en effet voir, un jour, le triathlon à nouveau autorisé à Paris, avec une épreuve dans la Seine :

Aujourd'hui la qualité de la Seine est meilleure qu'elle ne l'était il y a dix ans. Donc je ne renonce pas à l'idée qu'on puisse avoir à nouveau un Natathlon [elle pense au triathlon, NDLR] dans la Seine autorisé. C'est vraiment quelque chose sur lequel je veux travailler pour qu'on puisse offrir aussi ces espaces et ces belles images. C'est une compétition sportive de très haut niveau.

Je vais me mobiliser pour qu'on puisse revoir cette épreuve de natation dans la Seine. Ce n'est pas un rêve, c'est quelque chose qui est possible parce que la qualité de l'eau est bien meilleure, donc on va travailler à cela.

En 2013 encore, le triathlon avait été annulé car l'eau de la Seine était trop sale et dangereuse pour les athlètes (il avait eu lieu en 2010 pour la dernière fois), et la compétition "Paris à la ange" avait également due être annulée pour les mêmes raisons.

La candidate socialiste à la mairie de Paris reprend en tout cas là l'une des propositions phares de l'ancien maire de Paris Jacques Chirac, qu'il n'avait jamais pu concrétiser. En 1988, il promettait que cinq ans plus tard, les Parisiens pourraient se baigner dans leur fleuve. Ils attendent toujours.

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