Très rapidement dans la journée du 7 janvier, jour de l’attentat meurtrier contre Charlie Hebdo, Marine Le Pen et le Front national ont réagi en mettant en cause des "fondamentalismes islamiques" . Un discours, pas nouveau, qui fait craindre au parti d’extrême droite que sa présidente, Marine Le Pen, soit en danger.
C’est pourquoi le FN a demandé au ministère de l’Intérieur un renforcement de sa protection. Un des collaborateurs de la présidente frontiste explique ainsi au Parisien de ce jeudi 8 janvier :
"Marine Le Pen, compte tenu de ses attaques récurrentes contre les dérives du fondamentalisme islamique, fait évidemment partie des personnalités politiques dites à haut risque. Il faut renforcer sa sécurité après ce qui s’est passé à Charlie Hebdo.
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"Elle devrait bénéficier d’une protection policière", écrit le Parisien qui cite également un autre proche de Marine Le Pen :
"Nous avons pris contact avec le ministère de l’Intérieur pour sa sécurité rapprochée. Une présence policière autour du siège, à Nanterre, a également été demandée.
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Dès ce jeudi matin, alors que l’eurodéputée tient une conférence de presse qui devait être sa conférence de vœux à l’origine, le siège du FN devrait voir la protection policière renforcée.