Avec humour, Bruno Le Maire reconnait qu’il ne sera pas élu président de l’UMP… dès le premier tour

Publié à 11h27, le 01 novembre 2014 , Modifié à 11h27, le 01 novembre 2014

Avec humour, Bruno Le Maire reconnait qu’il ne sera pas élu président de l’UMP… dès le premier tour
Bruno Le Maire "pense faire plus de 50%" lors de l'élection pour la présidence de l'UMP, fin novembre 2014. © PHOTOPQR/LE PARISIEN/Olivier Corsan

MÉTHODE COUÉ - Il a commencé doucement, assurant qu’il ferait un bon score. Puis, à mesure que le jour J approche, Bruno Le Maire use, et abuse, de la méthode Coué, assurant à qui veut l’entendre qu’il sera le prochain président de l’UMP, battant au passage ses rivaux Nicolas Sarkozy et Hervé Mariton.

Dans un entretien à Valeurs actuelles repéré par le Scan , le député UMP de l’Eure, dans la même veine, cite Churchill. "Je n’avais aucune chance alors je l’ai saisie", dit-il, volontariste. Ajoutant "je vais gagner".

Avec humour, Bruno Le Maire, ancien ministre de l’Agriculture de Nicolas Sarkozy, tempère néanmoins, tout en donnant rendez-vous non pas pour le premier tour du 29 novembre mais pour le deuxième tour du 6 décembre :

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Ce n'est pas le 29 novembre que l'on connaîtra le prochain président de l'UMP, mais le 6 décembre. Car je ne pense pas être élu dès le premier tour !

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Bruno Le Maire, qui promet une surprise "XXL" pour l’élection pour la présidence de l’UMP, a fait un pied de nez à Nicolas Sarkozy en programmant, le 4 novembre, presque deux ans et demi jour pour jour après la défaite de l’ancien président à la présidentielle face à François Hollande, un meeting à la Mutualité. Là où Nicolas Sarkozy s’était mis en retrait de la vie politique . Un geste pas anodin.

Confiant en sa démarche et ses soutiens, dont de nombreux parlementaires de l’UMP, Bruno Le Maire savourait, mi-octobre :

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Ma PME est devenue une vraie machine politique.

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Suffisant pour battre son ancien patron Nicolas Sarkozy ?

Du rab sur le Lab

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