DÉJÀ-VU - Non, Nicolas Sarkozy n’a pas changé. C’est ce qu’assure ce mardi 2 décembre Bruno Le Roux. Invité de France Inter, le patron des députés socialistes estime qu’il est "difficile de s’enthousiasmer pour quelque chose que l’on a déjà vu". Et de développer :
"Un retour sans rien de nouveau. Le même énervement. Cette même forme de vulgarité dans la façon de faire de la politique.
"
"Nicolas Sarkozy n’a pas changé et c’est pour cela qu’il y a peu d’enthousiasme", ajoute encore le député PS de Seine-Saint-Denis et fidèle de François Hollande.
"Et pourtant." Bruno Le Roux, à l’instar d’un François Rebsamen ce 2 décembre sur Europe 1, veut croire que l’élection de Nicolas Sarkozy à la tête de l’UMP est une bonne nouvelle. Non pas pour le PS, comme l’avait affirmé Jean-Christophe Cambadélis – qui ajoutait que c’était une mauvaise nouvelle pour la France -, mais pour "la démocratie".
Il assure :
"Que la droite se réorganise, c’est une chance pour la démocratie.
"
En revanche, après ces critiques contre l'ancien chef de l'Etat sorti de sa retraite politique, Bruno Le Roux prévient son camp : ne surtout pas tomber dans la critique excessive et systématique de Nicolas Sarkozy. "Et attention à ne pas tomber dans l’antisarkozysme", lâche-t-il, y voyant comme un air de déjà-vu :
"Nous l’avons connu, nous l’avons expérimenté. Et donc faisons avancer le projet pour le pays, le débat avec l’opposition. Et méfions-nous de l’antisarkozysme.
"