Deux ans qu'on lui demande si son époux reviendra en politique ou si elle souhaite le voir revenir. Deux ans que que Carla Bruni-Sarkozy répète qu'en tant que compagne elle ne le souhaite pas mais qu'il est maitre de cette décision. Lors de son passage dans le talk show d'Ellen DeGeneres le 29 avril, l'ex-première dame a ajouté une nuance à sa palette de réponse : "en tant que citoyenne ... "
Alors que la journaliste lui demande si elle souhaite le voir se représenter, Carla Bruni commence comme à son habitude par un :
Je veux qu'il soit heureux et je veux ce qui est le mieux pour mon pays mais... en tant que femme, je ne veux pas qu'il y retourne ...
Puis ajoute immédiatement sa nouvelle nuance :
- Carla Bruni : En tant que citoyenne française ...
- Ellen DeGeneres : Vous aimeriez qu'il revienne ... ?
- Carla Bruni : Hmmm ... oui ! Il me laisse toujours faire ce que je veux. Quoi que je fasse, il me soutient et m'encourage. Alors, je ne me vois pas lui dire 'Ne le fais pas' s'il a envie de le faire.
Voici ici sa réponse à partir de 5.00 :
Jusqu'alors, les interviews cryptées de Carla Bruni sur le sujet penchaient plutôt vers le "je ne veux pas qu'il revienne". Comme en octobre 2012 dans Elle, où elle jugeait son retour "improbable" mais ajoutait tout de même une première nuance : "C'est lui qui verra, c'est les Français qui verront."
En juin 2013, dans le quotidien espagnol El Pais, la chanteuse jouait la même partition :
Personne ne peut être sûr de rien dans la vie, mais il ne reviendra pas. En ce moment, cela n'est clairement pas à l'ordre du jour. (...) En tant qu'épouse, je préférerais qu'il n'y retourne pas. Pour raisons de santé, de sérénité et philosophiques, pas citoyennes. C'est une charge très pesante.
Cette semaine, dans l'interview de Ellen DeGeneres, chacun pourra donc y trouver à boire et à manger. Et chacun pourra choisir de mettre en avant la parole de "la femme" [comme ici] ou de "la citoyenne" [comme là].