Huit. Huit députés du groupe socialiste, républicain et citoyen ont voté contre, mercredi 23 juillet, projet de loi relatif à la délimitation des régions.
Voici la liste de ces parlementaires qui s’opposent donc au redécoupage de la France en 13 régions :
Christian ASSAF, député de l’Hérault
Marie-Françoise BECHTEL, député de l’Aisne
Henri EMMANUELLI, député des Landes
David HABIB, députés des Pyrénées-Atlantiques
Christian HUTIN (apparenté), député du Nord
Jean-Luc LAURENT, député du Val-de-Marne
Kléber MESQUIDA, député de l’Hérault
Robert OLIVE, député des Pyrénées-Orientales
27 autres députés du groupe se sont abstenus. On notera la présence, parmi eux, de François Lamy, ancien ministre délégué à la Ville du gouvernement de Jean-Marc Ayrault et proche de Martine Aubry. Cette dernière s’est élevée, la semaine dernière, contre la nouvelle carte des régions et la fusion entre la Picardie et le Nord-pas-de-Calais.
Jean-Pierre ALLOSSERY, député du Nord
Pierre AYLAGAS, député des Pyrénées-Orientales
Laurent BAUMEL, député d’Indre-et-Loire
Jean-Marie BEFFARA, député d’Indre-et-Loire
Philippe BIES, député du Bas-Rhin
Colette CAPDEVIELLE, députée des Pyrénées-Atlantiques
Nathalie CHABANNE, députée des Pyrénées-Atlantiques
Jacques CRESTA, député des Pyrénées-Orientales
Fanny DOMBRE COSTE, députée de l’Hérault
Jean-Pierre DUFAU, député des Landes
Anne-Lise DUFOUR-TONINI, députée du Nord
Jean-Paul DUPRÉ, député de l’Aude
Jean-Marc GERMAIN, député des Hauts-de-Seine
Jean-Patrick GILLE, député d’Indre-et-Loire
Armand JUNG, député du Bas-Rhin
Laurent KALINOWSKI, député de Moselle
Philippe KEMEL, député du Pas-de-Calais
François LAMY, député de l’Essonne
Christophe LÉONARD, député des Ardennes
Jean-Pierre LE ROCH, député du Morbihan
Martine LIGNIÈRES-CASSOU, députée des Pyrénées-Atlantiques
Audrey LINKENHELD, députée du Nord
Jean-René MARSAC, député d’Ille-et-Vilaine
Rémi PAUVROS, député du Nord
Gilbert SAUVAN, député des Alpes-de-Haute-Provence
Michel VERGNIER, député de la Creuse
Paola ZANETTI, députée de Moselle
Ceux-là, et les huit autres, n’ont sans doute pas reçu le texto de Bruno Le Roux. Juste avant le vote, le patron des députés PS avait envoyé un sms aux parlementaires pour les inciter à voter. "Il est important que notre vote affiche notre unité sur cette réforme majeure. Notre vote est de portée nationale et finalement, c’est ce qui doit fonder notre choix. Mobilisons-nous !", avait-il écrit. C’est raté.
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