Christian Estrosi souligne la responsabilité d'Alain Juppé dans les sifflets lancés à son encontre

Publié à 08h59, le 25 novembre 2014 , Modifié à 09h04, le 25 novembre 2014

Christian Estrosi souligne la responsabilité d'Alain Juppé dans les sifflets lancés à son encontre
Christian Estrosi © Captures d'écran i>Télé

THIS IS PROVOCATION - Où l'on reparle des sifflets lancés par des militants UMP en direction d'Alain Juppé lors du meeting de Nicolas Sarkozy à Bordeaux, samedi 22 novembre. Si ce dernier a assuré ne pas avoir entendu les huées , Christian Estrosi, qui était bien sur place, a eu l'ouïe plus fine. Il a bien remarqué que l'ancien Premier ministre avait été sifflé. Et, à en croire le maire UMP de Nice, invité ce mardi 25 novembre d'i>Télé, c'est quand même bien de la faute d'Alain Juppé. Pas question donc, pour Christian Estrosi de condamner les siffleurs de l'UMP. Il dit :

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Je n'ai pas à condamner. Vous vous rendez compte, alors que je suis membre d'une grande famille, condamner des militants de l'UMP, qui ont pris une carte à l'UMP pour espérer un nouvel avenir, je dirai que notre responsabilité à chacun c'est d'appeler au rassemblement, c'est d'éviter autant que faire se peut qu'il y ait de sifflets, c'est de pas les provoquer.

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Ce serait donc Alain Juppé qui a provoqué les sifflets lancés à son encontre. Et Christian Estrosi l'explique, revenant sur les mots de l'ancien Premier ministre appelant au rassemblement avec le centre. Le maire de Nice ajoute :

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J'apprécie Alain Juppé mais j'étais présent ce jour-là, j'étais à Bordeaux et lorsqu'Alain Juppé montre des doigts, du doigt, avec des propos assez agressifs à l'égard d'un auditoire qui est pourtant le sien […] cet auditoire est complètement déstabiliser. Il ne faut stigmatiser ni Alain Juppé, ni l'auditoire mais se dire une chose que nous sommes sur une terre, là-bas, en Aquitaine, où le centre ne s'est pas comporté comme ailleurs, où le leader du centre est monsieur Bayrou.

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C'est donc la proximité entre Alain Juppé et le président du Modem que fustige Christian Estrosi. Exactement le même argument utilisé par Nadine Morano lundi 24 novembre sur BFMTV, NKM sur i>Télé ou encore Brice Hortefeux, dimanche 23 novembre, sur Europe 1. L'"ami de 30 ans" avait évoqué cette proximité avec François Bayrou, "l'un des responsables de l'élection de François Hollande". 

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