Christiane Taubira réagit à un article du Figaro sur la réforme de la justice des mineurs : "La Pravda désinforme encore"

Publié à 13h47, le 12 juillet 2014 , Modifié à 14h16, le 12 juillet 2014

Christiane Taubira réagit à un article du Figaro sur la réforme de la justice des mineurs : "La Pravda désinforme encore"
© Reuters

PRAVDA - C'est presque un classique désormais : Le Figaro écrit, Christiane Taubira réagit. Ce 12 juillet, le journal présente des "documents préparatoires" à la réforme de la justice, expliquant notamment que la Chancellerie veut étendre la justice des mineurs aux jeunes adultes, la tranche des 18-21 ans.

Si le porte-parole de la Chancellerie a réagi auprès de l'AFP de façon classique, démentant le fait que ces documents constituent un projet, Christiane Taubira a quant à elle attaqué Le Figaro sur Twitter, le comparant à la Pravda :

Un énième épisode dans le désamour entre le quotidien et la ministre. Quelques exemples : en décembre 2013, Le Figaro prête à Christiane Taubira l'intention d'alléger les sanctions pour consommation de cannabis. Réaction de la ministre :

Je ne veux pas commenter un journal qui a rompu avec l'information. Et qui se veut organe de propagande.

En mai dernier, Le Figaro assure qu'elle brigue la succession de Dominique Baudis comme Défenseur des droits. Christiane Taubira signe un nouveau tweet :

Concernant la justice des mineurs et l'article du Figaro, le porte-parole de la Chancellerie dit ne pas vouloir commenter "un texte qui n'existe pas, qui n'est pas prévu avant 2015" et assure que les documents présentés par le journal ne sont "qu'un assemblage de morceaux de consultations et de bribes de débats" :

Ils sont présentés comme des éléments tangibles alors qu'aucune décision n'a été prise et qu'aucun texte n'a été arrêté. Il évoque même des pistes dont certaines ont déjà été abandonnées.

Outre la suppression des tribunaux correctionnels pour mineurs déjà annoncée par Christiane Taubira, Le Figaro écrit que la ministre de la Justice veut "pousser au maximum le principe de "l'excuse de minorité", qui prévoit une justice spécifique et des peines allégées pour les mineurs. Selon le journal, le projet propose aussi "d'étendre les prérogatives du juge des enfants dans le suivi des jeunes majeurs de 18 à 21 ans".

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