Christine Boutin admet que traiter l’homosexualité d’"abomination" était "maladroit"

Publié à 15h23, le 11 avril 2014 , Modifié à 15h23, le 11 avril 2014

Christine Boutin admet que traiter l’homosexualité d’"abomination" était "maladroit"
Christine Boutin (MaxPPP)

REPENTANCE - Elle chercherait l’absolution qu’elle ne s’y prendrait pas autrement. Vendredi 11 avril, Christine Boutin reconnaît qu’elle y est allée *un peu* fort en qualifiant l’homosexualité d’"abomination" dans une interview au magazine Charles. Dans un communiqué transmis à l’AFP, elle reconnait son erreur :

J'admets que le mot "abomination", sorti de son contexte originel et du texte complet prononcé dans lequel il se trouvait, ait été un propos maladroit.

Puis vient le temps des regrets pour l'ancienne présidente du Parti chrétien-démocrate, qui soutient pourtant qu’elle n’a porté "aucune attaque personnelle" en qualifiant l’homosexualité de la sorte :

Je regrette que le sens de mon propos ait pu être mal compris, voire blesser. Il n'y avait là aucune intention de porter atteinte à quiconque.

Dans une interview au magazine Charles publiée le 2 avril, l'ancienne présidente du Parti Chrétien-démocrate avait estimés que l'homosexualité est une "abomination" :

Je n'ai jamais condamné un homosexuel. L'homosexualité est une abomination. Mais pas la personne. Le péché n'est jamais acceptable, mais le pécheur est toujours pardonné.

Le 3 avril, sur Radio Classique, elle avait nuancé ses mots, ne revenant nullement sur leur teneur mais en expliquant leur origine biblique.

C’est donc une nouvelle étape dans la repentance que franchit vendredi 11 avril Christine Boutin. Énorme coïncidence : la publication de son communiqué survient alors que L'Inter-LGBT a déposé plainte ce même jour contre elle pour diffamation et incitation à la haine

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