AVANT/APRES - Il y avait eu sa tribune publiée dans Le Monde du 9 mai. Et puis il y a eu son allocution, lundi 26 mai, au lendemain de la victoire du Front national aux élections européennes. Dans les deux cas, François Hollande a parlé de l’Europe. Mais de deux manières différentes.
Lundi 26 mai, depuis la bibliothèque de l’Élysée, le chef de l’État a réagi à la claque subie par la majorité et la victoire du Front national aux européennes. Voici le résumé de son discours en image :
Pour retrouver l’intégralité du texte, c’est ici.
En comparaison, voici le résumé en image de la tribune de François Hollande dans Le Monde, le 9 mai :
Dans son discours sur l’Europe, lundi 26 mai, l’un des mots qui revient le plus est donc… "Europe". Par dix fois, le président évoque le nom du vieux continent. Mais, cette fois, il parle aussi beaucoup de la France, dix fois également, alors que ce terme apparaissait beaucoup moins dans la tribune du Monde. C’est donc plus vraisemblablement à un discours sur l’état du pays resitué dans son contexte auquel s’est livré François Hollande depuis l'Élysée
Si l’on ôte "Europe" et "France", le nuage de mots du discours de François Hollande prend une tournure différente. Les termes "être", "doit", "peut" sont plusieurs utilisés, comme si dans son intervention de cinq minutes, le chef de l’État avait voulu afficher sa détermination. Il parle d’"avenir", de "rassemblement" et s’adresse aux "Français".
Voici le nuage de mots de l'allocution présidentielle, sans les mots "Europe" et "France" :
Avant le vote, il parlait aussi des "Français", mais également de "l’union", de "l’euro", des "pays" et des "nations", évoquait les "frontières" et la "guerre". L’UE apparaissait comme un rempart aux conflits auxquels s’étaient livrées les nations européennes depuis des siècles.
Voici le résumé de la tribune du 9 mai en image, moins les mots "Europe" et "plus" :
Rien de tout cela cette fois. En 5 minutes à peine, on en dit forcément moins qu’en 10.000 signes.