Notre éditorialiste voit plus d’avantages que d’inconvénients pour le pouvoir à garder les écolos au gouvernement
Certes, les écolos exaspèrent…
Leur principal ministre, Cécile Duflot avait déjà attaqué durement un autre membre du gouvernement, et pas le moindre, Manuel Valls, l’accusant de mettre "en danger le pacte républicain".
Elle vient de rebeloter en soutenant une manifestation contre un projet défendu corps et âme par le Premier ministre . Dans le même article du Monde, elle demande un cap clair, et affirme que le pacte de responsabilité n’est qu’un moyen.
Valls, Ayrault, Hollande, plus ou moins directement, la ministre leader d’EELV tacle donc les principaux dirigeants. Nul doute qu’il faille la recadrer.
Mais les écolos sont nécessaires.
Les alliés des socialistes, radicaux de gauche et chevènementistes, sont trop faibles pour parler d’un vrai gouvernement de coalition.
Le gouvernement d’un seul parti est en soi une mauvaise chose. Lorsque les gouvernants sont devenus très impopulaires, comme aujourd’hui, cette situation doit encore plus être évitée.
Enfin, selon le mot attribué au général MacArthur, "mieux vaut un militaire dans la tente pissant à l’extérieur qu’un militant à l’extérieur pissant dans la tente" - même si les écolos ne semblent pas identifier très clairement ladite tente.