>> Un sondage, ça va
Delphine Legouté a montré lundi comment les partisans de Nicolas Sarkozy minimisaient le premier sondage plaçant Alain Juppé devant l’ancien Président auprès des électeurs potentiels à la primaire.
Fin connaisseur de la matière, Pierre Giacometti a souligné que l’échantillon retenu était trop vaste, car incluant des électeurs qui ne voteraient pas. Et souligné que chez les sympathisants UMP, Sarkozy restait en tête.
Reste que l’enquête LH2 n’en montrait pas moins une hausse de Juppé (+ 15) et une baisse de Sarkozy (-3) , ce qui signifiait bien quelque chose.
>> Deuxième sondage, bonjour les dégâts
Le baromètre IPSOS-Le Point publié lundi confirme, sur une autre question, le recul de Sarkozy et l’ascension de Juppé. Le jugement favorable sur l’action du premier (31%) recule de 9 points, et, chez les seuls sympathisants de l’UMP, de 11 points.
Avec 76% de jugements favorables, Alain Juppé le devance désormais de cinq points : une grande première.
>> L’un a mieux réussi son avancée que l’autre son retour
La nouvelle explication des amis de Nicolas pour négliger ces enquêtes ne tient guère : en s’exposant, il ne pouvait que perdre un peu. Sauf que Juppé lui-même est monté en première ligne ce dernier mois, et qu’à lui, cela a réussi.
Reste que les sondages ne font pas l’ élection. Ils peuvent y contribuer – ou y nuire. À suivre donc.