GRAND ECART – Manuel Valls lorgne vers le centre et a multiplié les signaux dans ce sens. Ce qui a interpellé Benoît Hamon, ex ministre de l’Education nationale, qui se demande si le Premier ministre veut devenir "le leader d’un nouveau centre". Delphine Batho, également ex ministre et "frondeuse" comme Benoît Hamon avec qui elle s’est abstenue sur le vote du budget, ne voit pas les choses de la même manière.
Invitée d’i>Télé ce lundi 27 octobre, la députée PS des Deux-Sèvres ne se dit pas favorable à une "union nationale" qui supposerait une cohabitation. Mais plaide en revanche pour une large union – pas nationale – allant du centre à l’extrême gauche. Un grand écart impressionnant de François Bayrou à Jean-Luc Mélenchon :
"J’ai toujours été favorable à une grande coalition, qui allait de Jean-Luc Mélenchon à François Bayrou. Donc une coalition autour de la gauche mais avec le centre mais aussi l’extrême gauche.
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"Je ne me situe pas par rapport aux autres. J’emprunte un chemin nouveau, qui est indépendant", assume Delphine Batho qui estime que "la question du nom" du Parti socialiste "n’est pas en soi un tabou".
Et de justifier encore sa requête d’une large union centrée sur la gauche :
"Il faudra à l’avenir des recompositions, des reconstructions.
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