Des "augmentations" mais pas de "mesures nouvelles" : Emmanuel Macron fait les sous-titres de l’annonce de François Hollande sur les hausses d’impôts

Publié à 09h43, le 07 novembre 2014 , Modifié à 12h21, le 07 novembre 2014

Des "augmentations" mais pas de "mesures nouvelles" : Emmanuel Macron fait les sous-titres de l’annonce de François Hollande sur les hausses d’impôts

VOST – C’était l’une des annonces fortes de son passage face aux Français sur TF1, le 6 novembre. François Hollande a assuré qu’il n’y aurait "pas d’impôt supplémentaire sur qui que ce soit" . Avant de nuancer légèrement :

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Au-delà de ce qui a été annoncé, il n’y aura pas d’augmentation d’impôt.

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Invité de BFM TV ce vendredi 7 novembre pour faire le service-après-vente de la prestation du chef de l’Etat, Emmanuel Macron a fait les sous-titres de cette déclaration présidentielle. "Il a dit qu’il n’y aurait pas d’impôts nouveaux votés durant ces années. Soyons précis", a ainsi débuté, sans cravate, le ministre de l’Economie.

Avant de poursuivre son explication de texte :

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Vous avez des textes qui sont en train d’être discutés. Un projet de loi de finances, un projet de loi de financement de la sécurité sociale. Il y aura sans doute un projet de loi de finances rectificative. Ils passeront en conseil des ministres le 12 novembre prochain. Il y a dans ces textes, des impôts nouveaux, des augmentations nouvelles en même temps que des baisses. Et il y en a beaucoup. La suppression de la première tranche d’impôt sur le revenu et le pacte de responsabilité et de solidarité.

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"Donc il y a des hausses d’impôts, dont on parle beaucoup, et des baisses, dont on parle beaucoup moins", résume le néo-ministre de Bercy. Pédagogique, Emmanuel Macron continue, expliquant que ces "impôts sont en train d’être discutés" :

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Ce sera voté en fin d’année, donc il y aura des augmentations comme des baisses prévues pour les années à venir.

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En effet, les mesures budgétaires votées en cette fin d’année 2014 entreront en vigueur en 2015. Et toucheront les contribuables en 2016. Mais le ministre, qui a remplacé fin août Arnaud Montebourg, d’assurer encore, paraphrasant François Hollande :

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Mais ce qu’a dit le président de la République, c’est qu’il n’y aura pas de mesures nouvelles décidées en 2015, 2016 et 2017.

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Cette annonce d’une pause fiscale n’est cependant pas la première du quinquennat. Fin août 2013, François Hollande annonçait déjà une "pause fiscale" anticipée . Une pause annoncée par le chef de l’Etat et précisé alors par Jean-Marc Ayrault, son Premier ministre, soulignant que ce serait "effectif" en 2015. "Une boulette" , admettait le 18 septembre 2013 Laurent Fabius. Quelques jours plus tard, pourtant, Bernard Cazeneuve, alors secrétaire d’Etat au Budget, affirmait que la pause fiscale serait poursuivie jusqu’en 2017 .

Entre temps, la croissance n'est pas repartie comme escomptée. Et Manuel Valls a remplacé Jean-Marc Ayrault à Matignon.

Du rab sur le Lab

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