Guérini relaxé. C'est un premier jugement favorable pour l'ancien patron socialiste des Bouches-du-Rhône, Jean-Noël Guérini. Poursuivi pour détournement de fonds publics aux côtés de son ancien collaborateur, Jean-David Ciot (par ailleurs toujours président de la fédération PS), le sénateur a été relaxé ce 8 décembre.
[Edit 11 décembre 18h20] Le parquet a fait appel de cette décision, jeudi 11 décembre. Jean-Noël Guérini risquait un an d'inéligibilité et six mois de prison pour avoir fait bénéficier à Jean-David Ciot d'un licenciement de complaisance moyennant 65.000 euros d'indemnités, le tout pour lui permettre de se présenter aux législatives en 2012.
Première relaxe, donc, pour Jean-Guérini qui est cependant toujours mis en examen pour d'autres affaires plus graves. La justice poursuit son cours dans une affaire de trafic d'influence et association de malfaiteurs dans plusieurs dossiers de marchés publics présumés frauduleux.
Cette première relaxe place toutefois Guérini en position de force à la veille des élections départementales de mars 2015. Celui qui a fondé son propre mouvement, "La Force 13", et l'a transformé en parti en novembre, a déjà pu rallier 22 actuels conseillers généraux socialistes ou divers gauche. L'autre homme fort des Bouches-du-Rhône, Patrick Mennucci, l'a accusé de vouloir "liquider le PS" dans le département.
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