Elus sénateurs, les députés UMP François Baroin et Alain Marc provoquent deux législatives partielles

Publié à 21h49, le 28 septembre 2014 , Modifié à 21h49, le 28 septembre 2014

Elus sénateurs, les députés UMP François Baroin et Alain Marc provoquent deux législatives partielles
François Baroin et Alain Marc.

LET’S PLAY AGAIN - Une élection peut en cacher une autre. Voire deux autres. Car trois députés UMP "en exercice" étaient candidats aux élections sénatoriales de ce dimanche 28 septembre remportées par la droite.
Deux d’entre eux l’ont emporté : François Baroin, élu sénateur de l’Aube, et Alain Marc, nouveau sénateur de l’Aveyron. Georges Ginesta, député du Var, n’a quant à lui pas été élu dans le département qui a vu le frontiste David Rachline obtenir un siège de sénateur.

Ainsi deux élections législatives partielles vont être organisées pour remplacer les néo-sénateurs puisque l'élection d'un député à la Haute assemblée provoque une élection partielle dans un délai de trois mois maximum pour remplacer le député (de fait) démissionnaire. La droite est en bonne position pour conserver ses sièges. Tour d’horizon.

>> François Baroin, Aube

L’ancien ministre de Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy, candidat à la présidence de l’Association des maires de France, étoffe son CV en devenant sénateur . Il provoque ainsi une législative partielle dans la troisième circonscription de l’Aube. Mais la droite n’a pas trop de soucis à se faire, François Baroin ayant remporté la mise lors des législatives de 2012 en battant la socialiste Lorette Joly au second tour avec plus de 56% des voix. Cette circonscription, revenue à la droite en 1993 après une parenthèse de 12 ans à gauche, comprend une partie de la ville de Troyes où François Baroin a été réélu maire en 2014.

>> Alain Marc, Aveyron

Elu sénateur de l’Aveyron avec 57,33% des voix , Alain Marc va devoir quitter son siège de député qu’il occupait depuis 2007. Dans la troisième circonscription de l’Aveyron, l’élu UMP l’avait emporté en 2012 face à une candidate EELV, Marie-Thérère Foulquier, avec près de 54% des voix au second tour . Là encore, l’UMP partira serein lors du prochain scrutin puisque cette circonscription, qui compte la ville de Millau, est ancrée à droite depuis le début de la 5e République, en 1958.

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