Laurent Fabius n'a que faire de la victoire de la droite au Sénat, du retour de Nicolas Sarkozy et de 2017

Publié à 21h40, le 28 septembre 2014 , Modifié à 06h35, le 29 septembre 2014

Laurent Fabius n'a que faire de la victoire de la droite au Sénat, du retour de Nicolas Sarkozy et de 2017
Montage le Lab © France 2

Laurent Fabius a passé sa semaine à New York, et visiblement, l'actualité française lui passe légèrement au-dessus. Le ministre des Affaires étrangères, invité de France 2 ce 28 septembre pour commenter l'offensive française en Irak, n'en a pas moins été interrogé sur les dernières nouvelles politiques. Les sénatoriales emportées par la droite, le retour de Nicolas Sarkozy, l'élection présidentielle de 2017... Laurent Fabius a pour tous ces sujets employé un mode qu'il connaît bien: l'ironie. Voyez plutôt.

> Le Sénat, who cares ?

La gauche a perdu sa majorité au Sénat, enregistrant une nouvelle défaite électorale après les municipales et les européennes, mais sachez-le: Laurent Fabius reste serein. Y voyant un effet "mécanique", le ministre des Affaires étrangères relativise fortement le pouvoir de la chambre haute sur le plateau de France 2 :



Voilà donc une déclaration qui mettra les sénateurs socialistes (et autres) dans de très bonnes conditions pour les futures auditions du ministre des Affaires étrangères :

Je ne suis pas sûr que le rôle du Sénat conduise à changer les choses, et en tout cas pas dans la vie quotidienne des gens.

> Nicolas Sarkozy, quelle ambition...

Une semaine plus tôt, Nicolas Sarkozy officialisait sur France 2 son retour, et sa candidature à la présidence de l'UMP. Une tâche qui n'est, visiblement, pas à sa hauteur, si l'on en croit l'ironie de Laurent Fabius :



Tout en sourires, Laurent Fabius range les nouvelles ambitions de Nicolas Sarkozy au rang d'anecdote :

Il revient, si j'ai bien compris, pour être président de l'UMP ? C'est une tâche considérable.

> 2017 ? Sans moi.

Il a été candidat aux primaires présidentielles en 2006 mais assure être débarrassé de toute ambition présidentielle. Laurent Fabius confie à Marie Drucker les conseils qu'il a délivrés à son "ami" Alain Juppé, candidat pour 2017 :

J'ai beaucoup d'estime pour Alain Juppé qui est un ami. Je lui ai dit 'tu vas voir, ça ne va pas être si facile. Tes adversaires ne vont pas te ménager, et tes amis pas beaucoup plus'.


On peut très bien être utile à son pays, sans être président de la République.

Et tout ceci sur l'air de la confidence, s'il vous plaît :

Du rab sur le Lab

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