I'M BACK (enfin presque)- Il avait disparu de la politique depuis de nombreux mois. Éric Besson, ancien ministre de l'Identité nationale de Nicolas Sarkozy, est revenu sur la situation politique actuelle au micro de BFM TV le jeudi 18 septembre. Dans un premier temps, le transfuge du PS à l'UMP en 2007 a annoncé n'être "plus adhérent nulle part" et est revenu sur son ralliement à Nicolas Sarkozy en 2007 et son départ du PS:
Je l'ai quitté sur quelque chose de très précis qui était le chiffrage du programme de Ségolène Royal. J'ai entendu beaucoup de choses là-dessus mais on va revenir à des choses simples: le chiffrage du programme de Ségolène Royal.
En clair, ce qu'elle avait annoncé coûtait 110 à 120 milliard d'euros et on me demandait de dire que ça coûtait 35 milliards d'euros. Alors, je sais bien qu'en politique il faut un peu d'habilité, je sais bien que parfois il faut un peu arranger les choses. Mais là, cet écart là, je ne l'ai pas supporté. J'aurais dû mieux l'expliquer à l'époque. J'ai entendu beaucoup de malentendus. Ces ambiguïtés là n'ont pas encore disparu. Un partie des difficultés du gouvernement vient de l'absence de ligne politique.
Puis, comme beaucoup d'anciens membres de la majorité de Nicolas Sarkozy, il a apporté son soutien à l'ancien Président:
Oui, je veux le soutenir. D'abord, j'espère qu'il va revenir en politique active. Je l'ai vu plusieurs fois, pas seulement ces derniers temps. Pourquoi je crois que son retour est souhaitable et nécessaire? [...] Il faut un sursaut, un espèce d'élan collectif. Personnellement, celui que je crois le mieux placé pour incarner cet élan et ce sursaut c'est Nicolas Sarkozy. D'abord parce qu' il a l'énergie, il sait galvaniser les troupes, il sait redonner confiance. Ensuite c'est quelqu'un qui sait, je l'ai vécu et bénéficier avec d'autres, transcender les clivages. Nous allons avoir besoin de rassemblement.
Éric Besson a également confirmé qu'il n'avait pas l'intention de revenir en politique nationale pour le moment ou s'encarter de nouveau dans un parti en répondant :" Il ne faut jamais se ligoter pour l'avenir".