METAPHORES – Nicolas Sarkozy était, mardi 21 octobre, jour de son meeting à Nice durant lequel il a tenu un discours très ferme sur l'immigration , face aux lecteurs de Nice-Matin . "Huit lecteurs et lectrices originaires du Var et des Alpes-Maritimes ont interrogé l’ex-chef de l’Etat", écrit le quotidien régional alors que l’ancien président a usé de diverses métaphores, surprenantes, pour expliquer comment il voyait la politique.
>> Dentifrice
Aussi, pour Nicolas Sarkozy, "la politique, c’est comme le dentifrice", a-t-il expliqué aux lecteurs du quotidien régional :
"La retraite à 60 ans, je l’ai remise en cause. On est passé de 60 à 62 ans. Deux ans de plus, sans un centime de plus. Il aurait fallu faire plus ? On risquait un blocage, des gens dans la rue. Il peut y avoir des violences. Ce n’est pas une question de courage politique.
"
Et de poursuivre :
"Etre chef de l’Etat, c’est aussi avoir le sens des responsabilités, sentir jusqu’où on peut aller. La politique, c’est comme le dentifrice. C’est facile à faire sortir mais pour le faire re-rentrer, c’est plus difficile.
"
Une métaphore pas forcément des plus compréhensibles. Parlait-il de lui-même et de son retour dans l'arène politique ?
>> Footpolitique
Interrogé également sur l’opportunité d’un gouvernement d’union national, une sorte de requête qui revient régulièrement dans le débat politique, Nicolas Sarkozy a cette fois-ci utilisé une métaphore #footpolitique pour montrer son opposition à une telle union.
Aussi ce fan invétéré du PSG lâche-t-il :
"Un gouvernement d’union nationale. Mais pour faire quoi? Quel projet ? Vous pouvez mettre la moitié du PSG et la moitié du Barça… ça vous fait une feuille de match, pas un système de jeu.
"
Une phrase à mettre en parallèle avec une partie de son meeting niçois. Accusant MArine Le Pen d'avoir fait, en 2012, "la courte-échelle" à François Hollande, Nicolas Sarkozy a également pointé la responsabilité de François Bayrou. Une manière également d'attaquer Alain Juppé, le maire UMP de Bordeaux et candidat déclaré à la primaire. "Dans le désastre actuel, Marine Le Pen a une responsabilité... Monsieur Bayrou aussi", a-t-il lancé.