COPÉ FILLON, saison 143 épisode 5341 - Beaucoup avaient prédit le retour des règlements de compte à l'UMP après les municipales. Ça n'a pas tardé. Dans l'Express du 8 avril , les proches de Jean-François Copé assurent avoir trouvé dans les comptes de l'UMP la preuve que François Fillon, lorsqu'il était Premier ministre, faisait payer par l'UMP ses déplacements privés afin de se rendre dans sa maison de Sablé-sur-Sarthe.
Des déplacements en hélicoptère qui auraient coûté au parti pas moins de 12000 euros à chaque voyage. A six reprises, ce 9 avril sur RTL, l'ancien Premier ministre répète le même mot: "Jamais".
Non, François Fillon n'a pas fait payer l'UMP pour ses déplacements privés. Et non, François Fillon n'a pas fait payer l'Etat pour ses déplacements auprès de candidats en France :
"Jamais, jamais, jamais. C'est totalement faux, c'est juste de la calomnie.
"
Développement du député de Paris :
"Quand j'étais Premier ministre et que je faisais des campagnes électorales pour aller soutenir des candidats dans toute la France qui souhaitaient le soutien du Premier ministre, naturellement, je le faisais avec des moyens financés par mon parti politique et pas par l'Etat. C'est la moindre des choses.
"
Son intervieweur lui demande de préciser s'il a déjà utilisé l'argent de l'UMP pour financer ses déplacements privés. François Fillon répète exactement la même formule :
"Jamais. Jamais. Jamais, je vous le dis, jamais. C'est juste de la calomnie.
"
Doit-on en conclure que ses relations avec Jean-François Copé ne se sont pas apaisées ? Oui, reconnaît-il sans ambage :
"Ça veut dire que quand je demande de la transparence on me répond par l'air de la calomnie. Et ça n'est pas... C'est assez lamentable, oui, c'est vrai.
"
François Fillon a récemment publiquement demandé un "comité de supervision" autour des comptes de son parti. Selon les informations du Lab, Jean-François Copé a brièvement fait référence à cette affaire devant le bureau politique de l'UMP ce 9 avril :
"Plutôt que parler des comptes de l'UMP, on ferait mieux de demander des comptes à Manuel Valls sur son discours.
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