François Fillon sur les accusations du Point : "je n'ai pas de raison de ne pas croire" Jean-François Copé

Publié à 12h48, le 27 février 2014 , Modifié à 13h13, le 27 février 2014

François Fillon sur les accusations du Point : "je n'ai pas de raison de ne pas croire" Jean-François Copé
(Maxppp)

Interrogé par i>Télé en marge du Salon de l'Agriculture sur les révélations du Point, qui accuse Jean-François Copé d'avoir favorisé la boite de com' de deux de ses proches lors de la campagne de 2012, François Fillon a répondu brièvement qu'il ne considérait pas cela comme "un sujet", expliquant qu'il en avait discuté avec le patron de l'UMP au téléphone le matin même :

"

J'ai eu Jean-François Copé au téléphone ce matin. Il m'a dit qu'il démentait tout ça. Je n'ai pas de raison de ne pas le croire.

"

Voici sa réponse en vidéo, d'à peine 12 secondes :

 

Les deux hommes s'étaient déchirés fin 2012 autour de la présidence du parti. En juillet 2013, l'ancien Premier ministre avait demandé des comptes à Jean-François Copé, notamment sur les contrats avec les agences de communication de l'UMP, dont fait partie Bygmalion, l'agence du très copéiste Bastien Millot.

Jean-François Copé a annoncé qu'il porterait plainte en diffamation contre Le Point. Lui et son entourage accusent l'ex-patron du magazine, Franz-Olivier Giesbert, de mener une "vindicte" contre lui.

A l'UMP, le député filloniste Lionel Tardy s'est immédiatement exclamé que "tout le monde savait" pour les coûts anormaux de certains meetings lors de la campagne présidentielle de 2012. Le patron de l'UMP a alors annoncé qu'il porterait également plainte contre lui.

Selon Le Point, Event et Cie, filiale événementielle de Bygmalion "a profité de la période faste de la présidentielle pour charger la mule sur certaines prestations facturées à l'UMP hors appel d'offres". La filiale "aurait empoché au moins 8 millions d'euros" durant cette campagne de 2012.

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