François Fillon, un réformateur à la Thatcher, Reagan ou Schröder selon son fidèle Eric Ciotti

Publié à 11h25, le 12 juillet 2014 , Modifié à 11h26, le 12 juillet 2014

François Fillon, un réformateur à la Thatcher, Reagan ou Schröder selon son fidèle Eric Ciotti
Eric Ciotti et François Fillon en novembre 2012 © Reuters

FILLON, CE HÉROS - Eric Ciotti est son "solide compagnon de route", son "bras droit pour battre la gauche", comme François Fillon l'a déclamé le 10 juillet lors d'un meeting à Cannes. Et le député des Alpes-Maritimes le lui rend bien. Premier soutien dans la guerre pour la tête de l'UMP en 2012, toujours prêt à le soutenir, y compris contre Nicolas Sarkozy, pour 2017, Eric Ciotti assure la promotion continuelle de son poulain. C'est le cas ce 12 juillet dans une interview pour Nice Matin.

Le député vante ainsi la "politique de réformes radicales" libérales que l'ancien Premier ministre compte mettre en place s'il accède à la présidence de la République. Un choc gouvernemental semblable à ceux initiés par Margaret Thatcher, Ronald Reagan ou Gerhard Schröder, réformateurs ayant marqué l'Histoire, ose Eric Ciotti :

Ce qui me plaît chez François Fillon c’est qu’il a toujours dit la vérité. II a été le premier, en 2007, à parler d’un Etat en faillite. Certains lui ont reproché c’était prémonitoire. C’est un homme de vérité et de courage. On le caricature quand il va rendre hommage à Margareth Thatcher. Mais la France, ces quarante dernières années, n’a pas eu sa Thatcher, son Reagan, son Schröder qui ont rompu avec les anciennes pratiques.

A l'entendre, Nicolas Sarkozy n'aura pas non plus, pendant ses cinq années au pouvoir, été à la hauteur des réformateurs britannique, américain et allemand. D'ailleurs - et ô méga surprise - Eric Ciotti officialise son soutien à François Fillon en cas de primaire UMP contre l'ex-Président.

Dans cette même interview, Eric Ciotti répète que l'élection de François Fillon à la présidence de l'UMP en 2012 - il était alors son directeur de campagne - lui a été "volée" par Jean-François Copé et ajoute :

Si son élection n’avait pas été volée, nous n’en serions pas là.

Sans parler de "mafia" comme François Fillon, le député assure que le "système Copé [était] d'une opacité totale" et estime que "c'est à la justice de qualifier pénalement ces agissements".

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