François Hollande est devenu le "président préféré" de Charles Aznavour

Publié à 16h57, le 24 mai 2014 , Modifié à 16h57, le 24 mai 2014

François Hollande est devenu le "président préféré" de Charles Aznavour
Charles Aznavour et Nicolas Sarkozy en 2011. © Reuters

FOR ME FORMIDABLE - François Hollande plafonne toujours dans les calamiteux sondages à 18% de satisfaits. Mais, au moins, un influent sarkozyste dit désormais du bien de lui. Charles Aznavour salue ce samedi 24 ami un homme "ouvert" avec qui il a "énormément sympathisé" et est même devenu (avec le président arménien) son "président préféré".

Charles Aznavour avait appelé à voter Nicolas Sarkozy en 2012 avant de demander en avril 2013 à François Hollande de "changer son fusil d'épaule, totalement".

Depuis, lors de sa tournée dans le Caucase, François Hollande a assisté à un récital de Charles Aznavour à l'opéra d'Erevan.

Et Charles Aznavour raconte leur rencontre, ce samedi 24 mai, sur BFMTV :

Je ne connaissais pas François Hollande. La première chose que je lui ai dit ? "Vous savez, je n'ai pas voté pour vous". Moi, je suis très franc.

Après cette entrée en matière, le chanteur et le président se sont visiblement bien entendus :

J'ai rencontré un président ouvert. Nous avons énormément sympathisé. Nous avons beaucoup ri ensemble. Et quand j'ai annoncé "mes deux présidents préférés" [sur scène, à Erevan, lundi 12 mai, devant les présidents arméniens et français, ndlr], ce n'est pas une erreur. Il est devenu mon Président comme il est le président des autres français.

Les deux hommes ont pris rendez-vous dans dix ans, le 22 mai 2024, pour le concert d'adieux de Charles Aznavour, le jour de son centenaire. "Je serai là, vous pensez bien", lui a promis François Hollande. "J'espère que tous les deux, on y sera", ajoute le chanteur sur BFMTV.

Avant cela, François Hollande a promis de revenir à Erevan pour les célébrations du centenaire du génocide arménien.

[Bonus track] Répondant à une question sur sa gestion du temps, le nonagénaire qui considère que "c'est pas très gentil Internet" fait une référence surprise à l'ancien patron du FMI :

Je vis pleinement ce que je peux vivre à un âge qui est le mien. Gaspiller le temps, c'est cavaler beaucoup aussi. C'est mieux pour Strauss-Kahn que pour moi, ça.

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