MÉTHODE COUÉ BIS – Il y a un an, jour pour jour, François Hollande affirmait depuis les jardins de l’Élysée que la reprise était là, en France. Un an plus tard donc, le chef de l’État n’a pas envie de se renier, ça ne se fait pas.
Au contraire, interrogé ce lundi 14 juillet par TF1 et France 2, le président de la République maintient sa phrase – même s’il y apporte une nuance pas vraiment anodine :
La reprise, elle est là mais elle est trop fragile, trop hésitante, trop vulnérable.
Alors évidemment, François Hollande reconnaît que tout ne va pas pour le mieux dans le meilleur des mondes, et notamment en France. Mais il défend néanmoins son action avec optimisme, comme souvent. "Depuis deux ans, j’ai fait ce que je pensais être mon devoir : poser les bases du redressement", lance-t-il dès l’entame de l’interview. Et résultat selon le président :
On n'est plus dans la récession, on n'est pas dans la crise, on est dans une faible reprise.
Et ainsi, le chef de l’État montre son volontarisme. Il parle de "sa méthode", répète "j’ai fait" et "je décide". Lui, et pas Manuel Valls donc, qui d’ailleurs est sur la même ligne présidentielle. François Hollande le jure :
Il n’y a rien qui peut nous séparer de cet objectif-là [le redressement de la France, ndlr] et sur les moyens.