ÉLÉGANT - Avant de finalement remercier la presse d’avoir révélé l’affaire Bygmalion, Jean-François Copé s’était emporté contre Le Point, le premier à sortir ces affaires de surfacturations . Et avait annoncé porter plainte contre l’hebdomadaire accusant également Franz-Olivier Giesbert, son directeur d’alors, de mener une "vindicte" personnelle contre lui.
Et tandis que les révélations de Jérôme Lavrilleux allaient conduire à la démission de Jean-François Copé de la présidence de l’UMP, Franz-Olivier Giesbert a pris sa revanche contre le futur ex-président de l’UMP.
Invité d’i>Télé et interrogé sur les chances de Jean-François Copé en vue de l’élection présidentielle de 2017, le patron de presse s’est lâché, ce mardi 27 mai :
"Je pense qu’il va disparaître dans les égouts dans très peu de temps. C’est clair.
"
Voir la vidéo :
Et de poursuivre :
"C’est sa place d’ailleurs.
"
Quand il lui est opposé qu’il se place sur le terrain de l’insulte, FOG assume :
"J’ai eu le droit à toutes les insultes possibles de la part de ce Monsieur. Je peux me permettre d’en donner seulement une.
"
Après les révélations du Point, Jean-François Copé avait inventé la transparence sous scellés . Et parlé "d'une campagne haineuse, d'une chasse à l'homme" menées à son encontre. "Des méthodes dignes de l’Inquisition", "des tartuffes bouffis d’orgueil", "une vendetta", "ce nouveau cirque médiatique", etc. Jean-François Copé n’avait pas de mots assez durs pour critiquer les journalistes.
Un avis que partageait son épouse. Il y a plusieurs mois, dans l'émission Des paroles et des actes sur France 2, FOG avait déjà des mots très durs à l'encontre du patron de l'UMP. Ce soir-là, son épouse, était sur le plateau. Et elle avait eu *très* envie ... de gifler le journaliste .