Le rassemblement qu'il fallait. C'est un des nombreux témoignages recueillis par les médias lors de la marche républicaine de ce 11 janvier, en hommage aux victimes de Charlie Hebdo, de Montrouge et de la porte de Vincennes. L'ancien ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand, a expliqué au micro de BFMTV n'avoir pas pu parler durant quatre jours. Et retrouver la parole devant tant de chaleur :
On a vraiment le sentiment que les gens sont là pour échanger. Il y a une chaleur, une émotion formidable.
Moi je suis resté complètement silencieux pendant quatre jour, je n'arrivais pas à parler, à personne, tellement j'étais sidéré. Je comprends les gens qui parlent, c'est pas le problème ! Simplement, moi je n'y arrivais pas.
Et là, voyez, ça me débloque, je vous réponds, je vous parle, parce que voilà, c'est idiot à dire, mais on ne se sent pas seul ! On sent qu'il y a énormément de gens qui partagent les opinions que l'on ressent ici.
Selon les premiers chiffres non définitifs, plus d'un million de personnes ont défilé à Paris. Une cinquantaine de dirigeants internationaux se sont joints au cortège durant une vingtaine de minutes, entourant François Hollande et Manuel Valls. Nicolas Sarkozy était également présent, derrière le président socialiste. Plus loin, des élus de droite et de gauche étaient rassemblés derrière la même banderole. Seul le FN a fait bande à part en refusant de défiler à Paris et en privilégiant la province. Jean-Marie Le Pen y a alors ... confirmé sa candidature aux régionales.